La Dominique en urgence alimentaire

Dans les jardins botaniques de Roseau, les citernes d’eau sont prises d’assaut.
Neuf jours après le passage de l’ouragan Maria, l’aide humanitaire commence à arriver sur l’île. Mais une fois sur place, la distribution devient problématique. Le port maritime à Roseau est débordé, le réseau routier de l’île est abîmé. La population est désespérée.

L'aide humanitaire, acheminée par les pays de la Caraïbe et les partenaires internationaux, commence à arriver sur le port de Roseau, la capitale de la Dominique.
La distribution des vivres tarde à se mettre en place compte tenu de l'état des routes après le passage de l'ouragan. La soif et la faim rongent les habitants de l'île. L’eau dans les rivières est impropre à la consommation. Le secteur agricole est totalement détruit et tout ce qui était planté avant le cyclone a déjà été consommé ou emporté par les inondations.

Commerces toujours fermés


Les commerces à Roseau sont toujours fermés et certains ont été pillé. Et ceux qui ont cassé les magasins pour obtenir de quoi manger estiment qu’ils n’avaient pas eu le choix. Pour l’heure, c’est chacun pour soi.

Dans les jardins botaniques de Roseau, les citernes d’eau servant d'habitude à l’arrosage des pépinières ont été prises d’assaut. Des Dominiquais sont venus de loin, souvent à pied, pour remplir quelques récipients.

Distribution des vivres d'une importance haute


Selon les Nations Unies, l’urgence à la Dominique se situe au niveau de l’acheminement de la nourriture et de l’eau dans les communes reculées. L'hélicoptère et le bateau restent les seuls moyens de transport pour atteindre ces régions.

Aujourd’hui un sentiment de désespoir s’installe chez beaucoup de Dominiquais traumatisés par le passage de l’ouragan Maria, un cyclone de catégorie 5 qui passé sur l'île dans la nuit du 18 septembre 2017.