La famille de Jacques Marliacy est en colère depuis la mise en liberté de sa femme qui aurait percuté le scooter de son mari et provoqué son décès le 30 mars à Rivière-Salée. "Si c'était le mari qui avait tué la femme, il serait en détention provisoire", déclare l'avocate de la famille.
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La famille de Jacques Marliacy était encore sous le choc du décès de la maman en décembre dernier, lorsqu'elle apprend sa mort dramatique le 30 mars dernier, percuté par la voiture conduite par sa femme à Rivière-Salée. L'épouse de Jacques Marliacy a été mise en examen pour homicide volontaire sur conjoint, mais laissée en liberté sous contrôle judiciaire.
"J'assiste une famille qui est en colère qui ne comprend pas le placement sous contrôle judiciaire d'une femme qui a tué un père de famille", souligne Corinne Boulogne Yang-Ting, l'avocate de la famille Marliacy. La version de l'accident de circulation par la femme ne tient pas la route pour la famille de la victime. "Il faut savoir que Jacques Marliacy est mort suite à une dispute au sein du couple et donc parler d'accident de la circulation est inconcevable pour ses proches (...)Si c'était le mari qui avait tué la femme, le mari serait en détention provisoire" ajoute l'avocate.
"Jistis la ni dé fidji" (la justice a deux visages), proteste l'un des frères de la victime. "Frè mwen an sé pa an chien", insiste un autre qui vit en France et qui attend, comme ses soeurs et frères (famille de six enfants), depuis plus de dix jours la remise du corps à la famille après l'autopsie.
"Frè mwen an sé pa an chien"
"J'assiste une famille qui est en colère qui ne comprend pas le placement sous contrôle judiciaire d'une femme qui a tué un père de famille", souligne Corinne Boulogne Yang-Ting, l'avocate de la famille Marliacy. La version de l'accident de circulation par la femme ne tient pas la route pour la famille de la victime. "Il faut savoir que Jacques Marliacy est mort suite à une dispute au sein du couple et donc parler d'accident de la circulation est inconcevable pour ses proches (...)Si c'était le mari qui avait tué la femme, le mari serait en détention provisoire" ajoute l'avocate.
"Jistis la ni dé fidji" (la justice a deux visages), proteste l'un des frères de la victime. "Frè mwen an sé pa an chien", insiste un autre qui vit en France et qui attend, comme ses soeurs et frères (famille de six enfants), depuis plus de dix jours la remise du corps à la famille après l'autopsie.