La célébration du 20e anniversaire des Forces martiniquaises de progrès, à Rivière-Salée ce 21 octobre 2018, est l’occasion de s’interroger sur la place de la droite sur l’échiquier politique et dans l’opinion publique.
En dépit de son faible poids électoral, la droite reste bien présente sur l’échiquier politique martiniquais. Ses idées ne remportent plus les succès d’antan dans l’électorat, mais elles demeurent fortement ancrées au sein de la population.
Ces deux dernières décennies, le reflux des élus se réclamant de ce courant n’a guère entamé son influence chez les citoyens. Les résultats des consultations de décembre 2003 et de janvier 2010 portant sur les modifications des institutions locales sont clairs à cet égard.
En 2018, quatre formations se réclament de la droite. Les Républicains, anciennement RPR puis UMP, l’ancienne famille gaulliste ; les Forces martiniquaises de progrès (FMP), portées par des militants de l’ancienne UDF ; Osons oser, dissidence dite moderniste menée par le Dr. Pierre Petit ; le Parti régionaliste martiniquais (PRM), se voulant progressiste. Sans oublier quelques personnalités n’appartenant à aucune de ces formations.
Le mot de droite n’a pas la même signification forte aujourd’hui que par le passé. Pour simplifier, ceux qui s’en réclament appellent généralement à voter pour les conservateurs ou les libéraux à l’élection présidentielle. Par exemple François Fillon ou Alain Juppé en 2017, ou encore Nicolas Sarkozy en 2012.
Avec 6 représentants sur 60 à la Collectivité territoriale (3 au conseil exécutif et 3 à l’assemblée), la droite sait s’y faire entendre. L’équation personnelle de ses élus y est pour quelque chose. Avec 8 maires sur 34, (à Ajoupa-Bouillon, Case-Pilote, Macouba, Marigot, Morne-Rouge, Rivière-Salée, Saint-Pierre et Saint-Esprit), ses élus de terrain continuent de porter l’étendard de ses valeurs.
Quelles valeurs? Essentiellement, l’attachement viscéral à la "mère-patrie", comme disaient nos parents. En clair, la défense acharnée de notre appartenance à la France, vue aussi bien comme État avec ses institutions, que comme pays, avec ses caractéristiques culturelles.
Si les revers électoraux subis ces trois dernières décennies par la droite sont largement imputables au non renouvellement de ses chefs, son discours traditionnel n’a pas pris une ride. Il est même porté par ses habituels adversaires. Les partisans, sur le papier, de l’autonomie ou de l’indépendance n’envisagent pas davantage, dans leurs actes, qu’une décentralisation aménagée. Comme si la droite conservatrice avait su, finalement, diffuser ses idées dans la presque totalité du champ politique martiniquais.
Ces deux dernières décennies, le reflux des élus se réclamant de ce courant n’a guère entamé son influence chez les citoyens. Les résultats des consultations de décembre 2003 et de janvier 2010 portant sur les modifications des institutions locales sont clairs à cet égard.
En 2018, quatre formations se réclament de la droite. Les Républicains, anciennement RPR puis UMP, l’ancienne famille gaulliste ; les Forces martiniquaises de progrès (FMP), portées par des militants de l’ancienne UDF ; Osons oser, dissidence dite moderniste menée par le Dr. Pierre Petit ; le Parti régionaliste martiniquais (PRM), se voulant progressiste. Sans oublier quelques personnalités n’appartenant à aucune de ces formations.
Comment se définir de droite ?
Le mot de droite n’a pas la même signification forte aujourd’hui que par le passé. Pour simplifier, ceux qui s’en réclament appellent généralement à voter pour les conservateurs ou les libéraux à l’élection présidentielle. Par exemple François Fillon ou Alain Juppé en 2017, ou encore Nicolas Sarkozy en 2012.
Avec 6 représentants sur 60 à la Collectivité territoriale (3 au conseil exécutif et 3 à l’assemblée), la droite sait s’y faire entendre. L’équation personnelle de ses élus y est pour quelque chose. Avec 8 maires sur 34, (à Ajoupa-Bouillon, Case-Pilote, Macouba, Marigot, Morne-Rouge, Rivière-Salée, Saint-Pierre et Saint-Esprit), ses élus de terrain continuent de porter l’étendard de ses valeurs.
Un attachement viscéral à la France
Quelles valeurs? Essentiellement, l’attachement viscéral à la "mère-patrie", comme disaient nos parents. En clair, la défense acharnée de notre appartenance à la France, vue aussi bien comme État avec ses institutions, que comme pays, avec ses caractéristiques culturelles.
Si les revers électoraux subis ces trois dernières décennies par la droite sont largement imputables au non renouvellement de ses chefs, son discours traditionnel n’a pas pris une ride. Il est même porté par ses habituels adversaires. Les partisans, sur le papier, de l’autonomie ou de l’indépendance n’envisagent pas davantage, dans leurs actes, qu’une décentralisation aménagée. Comme si la droite conservatrice avait su, finalement, diffuser ses idées dans la presque totalité du champ politique martiniquais.