Suite de notre revue du paysage politique. Après avoir évoqué cette année sans élection qui laisse augurer de débats de fond, interrogeons-nous sur l’état de la droite. Malgré son faible rayonnement électoral, elle reste bien présente dans notre paysage politique.
À l’instar des autres courants idéologiques, la droite est divisée en plusieurs formations. Les Républicains, les Forces martiniquaises de progrès, Osons Oser et le Parti régionaliste martiniquais se partagent les suffrages et les sympathies des citoyens se classant volontiers sur la droite du spectre politique.
Une diversité n’empêchant pas ses revers électoraux subis ces trois dernières décennies. Des défaites largement imputables à l’obsolescence de son discours historique, l’arrimage éternel de la Martinique à la République. Un discours repris à leur compte par ses adversaires d’antan, ô paradoxe.
Désormais, rares sont ceux qui remettent en cause nos liens avec la France. Autonomistes et indépendantistes se contentent de ce statu quo. Ce qui n’exclut pas des aménagements, comme le montre l’avènement de la Collectivité territoriale unique. L’institution est en droit de demander au Parlement d’adopter des lois d’habilitation. En clair, la possibilité légale de légiférer sur son territoire, dans des domaines comme la formation professionnelle, l’énergie, les transports. Pour rappel, le pacte de gestion signé par les composantes de la coalition majoritaire à la CTM bannit la question du statut durant son mandat. Un interdit montrant que les idées de la droite ont diffusé au-delà de ce courant. Le conservatisme économique et politique de la plupart de nos dirigeants le montre aisément.
Une lecture rapide du poids électoral de la droite peut faire conclure à tort qu’elle est menacée de disparition. Or, son idéal constamment réaffirmé depuis 60 ans montre que certaines défaites électorales sont, en fait, des victoires politiques.
Une diversité n’empêchant pas ses revers électoraux subis ces trois dernières décennies. Des défaites largement imputables à l’obsolescence de son discours historique, l’arrimage éternel de la Martinique à la République. Un discours repris à leur compte par ses adversaires d’antan, ô paradoxe.
Désormais, rares sont ceux qui remettent en cause nos liens avec la France. Autonomistes et indépendantistes se contentent de ce statu quo. Ce qui n’exclut pas des aménagements, comme le montre l’avènement de la Collectivité territoriale unique. L’institution est en droit de demander au Parlement d’adopter des lois d’habilitation. En clair, la possibilité légale de légiférer sur son territoire, dans des domaines comme la formation professionnelle, l’énergie, les transports. Pour rappel, le pacte de gestion signé par les composantes de la coalition majoritaire à la CTM bannit la question du statut durant son mandat. Un interdit montrant que les idées de la droite ont diffusé au-delà de ce courant. Le conservatisme économique et politique de la plupart de nos dirigeants le montre aisément.
Une lecture rapide du poids électoral de la droite peut faire conclure à tort qu’elle est menacée de disparition. Or, son idéal constamment réaffirmé depuis 60 ans montre que certaines défaites électorales sont, en fait, des victoires politiques.