Cela fait 5 jours, depuis mercredi 3 avril 2019, qu'une policière de la mairie de Bellefontaine a entamé une grève de la faim afin de dénoncer un conflit avec le maire depuis mars 2017. Elle est soutenue par le syndicat CGTM qui prévoit un durcissement de la mobilisation dès lundi 8 avril 2019.
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Cinquième jour de grève de la faim pour Lorraine Sardet ce dimanche 7 avril 2019. Cet agent de la mairie de Bellefontaine a cessé de s’alimenter afin d'alerter sur sa situation.
En effet, l'agent en poste à la police municipale serait en conflit avec le maire de la commune depuis 2017 et se retrouverait en fin de droit d’après le syndicat CGTM qui la soutient.
Tout est parti d’une agression présumée dans le bureau du premier magistrat il y a deux ans, le 17 mars 2017. Le syndicat ne se prononce pas sur ces faits et préfère parler d’accident de travail, ce qui est contesté par le maire.
Le dialogue est bloqué, et la CGTM a mobilisé ses troupes pour venir soutenir cet agent. Ainsi, elle a placé sa chaise dans la salle de délibération de la mairie de la commune et ne compte pas en sortir avant que sa situation ne soit réglée. Selon le syndicat, elle aurait fait un malaise ce dimanche 7 avril vers 8 heures. Et malgré la demande d'hospitalisation du SAMU, elle a préféré signer une décharge afin de rester sur place.
Sans en donner la forme, les membres du syndicat CGTM prévoient un durcissement de leur mobilisation à partir du lundi 8 avril 2019.
Du côté du maire on se montre inflexible au premier abord. Mais Félix Ismain a été profondément touché par cette affaire qui a même eu des répercussions sur sa vie privée. Il dit avoir fait le nécessaire pour trouver une solution et être en attente d’une décision du comité médical prévue le 12 avril.
Le syndicat CGTM affirme que l'agent a reçu une convocation pour une expertise auprès d'un psychiatre mais vu son état, elle est trop faible pour s'y rendre.
Deux ans de conflit
En effet, l'agent en poste à la police municipale serait en conflit avec le maire de la commune depuis 2017 et se retrouverait en fin de droit d’après le syndicat CGTM qui la soutient.
Tout est parti d’une agression présumée dans le bureau du premier magistrat il y a deux ans, le 17 mars 2017. Le syndicat ne se prononce pas sur ces faits et préfère parler d’accident de travail, ce qui est contesté par le maire.
Le dialogue est bloqué, et la CGTM a mobilisé ses troupes pour venir soutenir cet agent. Ainsi, elle a placé sa chaise dans la salle de délibération de la mairie de la commune et ne compte pas en sortir avant que sa situation ne soit réglée. Selon le syndicat, elle aurait fait un malaise ce dimanche 7 avril vers 8 heures. Et malgré la demande d'hospitalisation du SAMU, elle a préféré signer une décharge afin de rester sur place.
Sans en donner la forme, les membres du syndicat CGTM prévoient un durcissement de leur mobilisation à partir du lundi 8 avril 2019.
Marie-Josée Carnier
Felix Ismain