La réforme du régime des retraites est refusée par les salariés et les professions libérales. En Martinique et en Guadeloupe, les établissements scolaires demeurent fermés, en signe de protestation. Jusqu’à quand ?
Les syndicats d’enseignants maintiennent la fermeture des lycées et des collèges, plus que jamais. Les parents d’élèves appellent à leur réouverture immédiate. Deux positions paraissant inconciliables. Or, les fédérations représentatives des parents d’élèves disent reconnaître la légitimité de la mobilisation des enseignants.
Celle-ci porte sur le refus de la réforme du régime des retraites, le report des épreuves anticipées du Bac et le refus de la suppression des postes d’enseignants. Le ministre de l’Éducation nationale a diligenté une mission d’inspecteurs généraux pour écouter tous les partenaires du système éducatif, après l’intervention de deux de nos députés, Josette Manin et Serge Letchimy.
Il se trouve que la fermeture depuis de longues semaines des établissements secondaires révèle un étrange paradoxe. Parents et enseignants s’accordent sur le fond, le retrait du projet de loi sur les retraites. Mais ils sont opposés sur la forme, la fermeture des établissements.
Les fédérations de parents d’élèves n’admettent pas que l’épicentre du conflit soit localisé dans les écoles. Priver de cours les élèves à ce point peut amorcer une rupture entre les partenaires obligés du système éducatif. Ce que ne souhaitent pas les parents d’élèves.
Ils soutiennent les enseignants dans leur combat qu’ils estiment juste, mais sont inquiets de l’abandon des enfants à leur sort. Surtout que le brevet des collèges, le Bac ou le BTS ne seront pas reportés pour les seules académies de Martinique et de Guadeloupe.
Or, le projet de loi dont discutent les députés, après des semaines d’agitation sociale, sera sûrement adopté par une majorité acquise à la cause présidentielle.
Dès lors, comment sortir par le haut de ce conflit entamé par les enseignants ? Qui peut les aider à trouver une issue honorable à leur mobilisation ? Quel est le compromis acceptable pour que les écoles soient rouvertes au plus vite ? Pourquoi le rectorat demeure-t-il inactif ? Vu l’importance qu’a toujours eu l’éducation scolaire chez nous, les réponses appartiennent à chacun d’entre nous.
Celle-ci porte sur le refus de la réforme du régime des retraites, le report des épreuves anticipées du Bac et le refus de la suppression des postes d’enseignants. Le ministre de l’Éducation nationale a diligenté une mission d’inspecteurs généraux pour écouter tous les partenaires du système éducatif, après l’intervention de deux de nos députés, Josette Manin et Serge Letchimy.
Il se trouve que la fermeture depuis de longues semaines des établissements secondaires révèle un étrange paradoxe. Parents et enseignants s’accordent sur le fond, le retrait du projet de loi sur les retraites. Mais ils sont opposés sur la forme, la fermeture des établissements.
Qui pourra proposer un nécessaire compromis ?
Les fédérations de parents d’élèves n’admettent pas que l’épicentre du conflit soit localisé dans les écoles. Priver de cours les élèves à ce point peut amorcer une rupture entre les partenaires obligés du système éducatif. Ce que ne souhaitent pas les parents d’élèves.
Ils soutiennent les enseignants dans leur combat qu’ils estiment juste, mais sont inquiets de l’abandon des enfants à leur sort. Surtout que le brevet des collèges, le Bac ou le BTS ne seront pas reportés pour les seules académies de Martinique et de Guadeloupe.
Or, le projet de loi dont discutent les députés, après des semaines d’agitation sociale, sera sûrement adopté par une majorité acquise à la cause présidentielle.
Dès lors, comment sortir par le haut de ce conflit entamé par les enseignants ? Qui peut les aider à trouver une issue honorable à leur mobilisation ? Quel est le compromis acceptable pour que les écoles soient rouvertes au plus vite ? Pourquoi le rectorat demeure-t-il inactif ? Vu l’importance qu’a toujours eu l’éducation scolaire chez nous, les réponses appartiennent à chacun d’entre nous.