La Martinique est régulièrement menacée d’une pénurie de carburant en raison de mouvements de colère de telle ou telle catégorie socioprofessionnelle. Pourtant, une solution simple s’impose pour prévenir ce type de panne.
Connaissez-vous le mot magique compris par tous les Martiniquais, qui les fait réagir aussi vite que l’éclair dès qu’il est prononcé ? Ce mot de quatre lettres qui provoque frissons, pleurs et angoisse. Il suffit qu’il soit lâché à la radio, à la télé ou sur les réseaux sociaux, pour qu’aussitôt, le pays soit paralysé, comme en manque de sa drogue préférée, la SARA.
S.A.R.A : ces quatre lettres sonnent comme le tocsin et déclenchent le blocus de la centaine de station-service.
Au début de la semaine du 6 février dernier, nous en avons eu une énième démonstration. Cette fois, il s’agissait d’une promesse des transporteurs de bloquer les accès de la raffinerie. Leur réclamation : la détaxe du carburant pour les professionnels de la route. Je dis une promesse comme j’aurais dit une menace car le ton de leur porte-parole était sans équivoque. Misyé pa té ka fè la fèt pyès ! Finalement, l’administration étudie le dossier. Paradoxe risible : même les conducteurs de camion-citerne de carburants paient le gazole au même prix que vous et moi. Sachant que la pénurie nous menace à tout moment, il est temps de prendre des mesures radicales pour disposer de notre précieuse essence à tout moment : la vente libre.
Le monopole des stations-service démantelé, la marchandise serait disponible dans le commerce. Avant, les débits de la régie, les épiceries de quartier, vendaient du pétrole lampant. Pourquoi pas aujourd’hui l’essence en libre-service dans les grandes surfaces, les pizzerias, chez Man Fafane ou chez M. Rigobert ? Ou alors chez notre marchande de pistaches ou bien dans les distributeurs automatiques, comme ceux qui proposent boissons ou friandises. Plus de panique, plus de stress, plus d’embouteillages. Bon, je sens déjà que vous allez voter pour moi. En attendant, n’oubliez pas votre jerrycan !
S.A.R.A : ces quatre lettres sonnent comme le tocsin et déclenchent le blocus de la centaine de station-service.
Au début de la semaine du 6 février dernier, nous en avons eu une énième démonstration. Cette fois, il s’agissait d’une promesse des transporteurs de bloquer les accès de la raffinerie. Leur réclamation : la détaxe du carburant pour les professionnels de la route. Je dis une promesse comme j’aurais dit une menace car le ton de leur porte-parole était sans équivoque. Misyé pa té ka fè la fèt pyès ! Finalement, l’administration étudie le dossier. Paradoxe risible : même les conducteurs de camion-citerne de carburants paient le gazole au même prix que vous et moi. Sachant que la pénurie nous menace à tout moment, il est temps de prendre des mesures radicales pour disposer de notre précieuse essence à tout moment : la vente libre.
Le monopole des stations-service démantelé, la marchandise serait disponible dans le commerce. Avant, les débits de la régie, les épiceries de quartier, vendaient du pétrole lampant. Pourquoi pas aujourd’hui l’essence en libre-service dans les grandes surfaces, les pizzerias, chez Man Fafane ou chez M. Rigobert ? Ou alors chez notre marchande de pistaches ou bien dans les distributeurs automatiques, comme ceux qui proposent boissons ou friandises. Plus de panique, plus de stress, plus d’embouteillages. Bon, je sens déjà que vous allez voter pour moi. En attendant, n’oubliez pas votre jerrycan !