Une élection chasse l’autre, sans répit pour certains militants dont beaucoup ont participé à la récente campagne présidentielle. Certains se sont engagés dans la bataille des législatives comme si les enjeux étaient les mêmes pour les deux élections. Pas si simple…
Quel est le paysage politique que nous avons devant les yeux ? Quels sont les rapports de force à l’œuvre à quelques encablures des élections législatives ? Sont-ils comparables à ceux de l’élection présidentielle ? Pour y voir clair, il faut revenir aux résultats du premier tour. C’est à ce moment-là que l’électeur choisit le candidat correspond le mieux à sa vision du monde.
Première observation : l’abstention l’a emporté devant tous les candidats sachant que 60,12 % des 331 000 électeurs inscrits ne sont pas allés voter. Deuxième observation : le nombre élevé de bulletins blancs et de bulletins nuls, près de 12%, n’a jamais été aussi élevé pour une présidentielle. Troisième remarque : les scores inattendus de trois candidats sans implantation locale ni passé électoral, en l’occurrence Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui ont totalisé 64% des voix à eux trois.
Enfin, si on retranche du nombre des inscrits les abstentionnistes et ceux qui ont opté pour le vote blanc et pour les bulletins nuls, le nombre de suffrages valablement exprimés s’élèvent à 35,15%. Soit un gros tiers des électeurs potentiels. À partir de ces données, il est impossible de dessiner la carte politique qui émergera à l’issue des législatives dans la mesure où ces élections n’ont que peu à voir avec la présidentielle. Ne serait-ce que parce qu’une fraction importante des forces politiques était absente de la campagne, en l’occurrence les indépendantistes, alors qu’ils présentent des candidats dans les 4 circonscriptions.
Sans oublier que les électeurs choisissent habituellement leurs députés parmi des élus disposant d’un fort ancrage local. Les mouvements de report entre la présidentielle et les législatives n’ont eu lieu qu’une seule fois, en 1988. Ce qui indique que les législatives donneront des résultats fort différents de ceux de la présidentielle. Une réalité dont sont conscients tous les candidats, n’est-ce pas ?
Première observation : l’abstention l’a emporté devant tous les candidats sachant que 60,12 % des 331 000 électeurs inscrits ne sont pas allés voter. Deuxième observation : le nombre élevé de bulletins blancs et de bulletins nuls, près de 12%, n’a jamais été aussi élevé pour une présidentielle. Troisième remarque : les scores inattendus de trois candidats sans implantation locale ni passé électoral, en l’occurrence Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui ont totalisé 64% des voix à eux trois.
Enfin, si on retranche du nombre des inscrits les abstentionnistes et ceux qui ont opté pour le vote blanc et pour les bulletins nuls, le nombre de suffrages valablement exprimés s’élèvent à 35,15%. Soit un gros tiers des électeurs potentiels. À partir de ces données, il est impossible de dessiner la carte politique qui émergera à l’issue des législatives dans la mesure où ces élections n’ont que peu à voir avec la présidentielle. Ne serait-ce que parce qu’une fraction importante des forces politiques était absente de la campagne, en l’occurrence les indépendantistes, alors qu’ils présentent des candidats dans les 4 circonscriptions.
Sans oublier que les électeurs choisissent habituellement leurs députés parmi des élus disposant d’un fort ancrage local. Les mouvements de report entre la présidentielle et les législatives n’ont eu lieu qu’une seule fois, en 1988. Ce qui indique que les législatives donneront des résultats fort différents de ceux de la présidentielle. Une réalité dont sont conscients tous les candidats, n’est-ce pas ?