Les primaires ayant sélectionné Benoît Hamon et François Fillon ne sont-elles pas à l’origine d’un début laborieux de campagne électorale pour les deux candidats du PS et des Républicains ?
De gauche ou de droite, les formations politiques de Martinique pratiquent le grand écart à l’occasion des élections primaires de leurs camps. Le Parti progressiste martiniquais (PPM) et la fédération socialiste se rapprochent de Benoît Hamon, élu contre le tenant de l’aide droite du PS, Manuel Valls.
Chez les Républicains, coup de barre à droite, François Fillon incarnant la fraction conservatrice de cette famille politique, à l’inverse du représentant de sa fraction libérale, Alain Juppé. Les campagnes internes vives, voire violentes, ont laissé des dirigeants et des militants déstabilisés.
À se demander si le processus de la primaire pour désigner un candidat à l’élection présidentielle ne comporte pas plus d’inconvénients que d’avantages. À gauche ou à droite, la période de sélection a permis d’étaler au grand jour les divisions internes à chaque camp. Traditionnellement, ce sont les partis politiques qui choisissent une personnalité pour les représenter devant le peuple, élaborer un projet, établir un programme et organiser la campagne électorale.
Avec la primaire, ce système vole en éclats. Ce copier-coller du système électoral nord-américain amplifie les inimitiés personnelles mais empêche de déceler les désaccords de fond, révélés après coup. L’un des principes fondateurs de la 5e République, la reconnaissance du rôle moteur des formations politiques dans la vie publique, est remis en cause par ce processus.
Est-ce le fait du hasard si les candidats issus des primaires peinent à faire embrayer leur campagne ? Est-ce un hasard si les candidats ayant appliqué le schéma classique sont ceux qui ont le vent en poupe? Les électeurs auront le dernier mot certes, mais après avoir assisté aux chamailleries entre des militants de leur parti, seront-ils convaincus par les vainqueurs sélectionnés, sachant que, à gauche comme à droite, l’unité n’est pas encore à l’ordre du jour.
Chez les Républicains, coup de barre à droite, François Fillon incarnant la fraction conservatrice de cette famille politique, à l’inverse du représentant de sa fraction libérale, Alain Juppé. Les campagnes internes vives, voire violentes, ont laissé des dirigeants et des militants déstabilisés.
À se demander si le processus de la primaire pour désigner un candidat à l’élection présidentielle ne comporte pas plus d’inconvénients que d’avantages. À gauche ou à droite, la période de sélection a permis d’étaler au grand jour les divisions internes à chaque camp. Traditionnellement, ce sont les partis politiques qui choisissent une personnalité pour les représenter devant le peuple, élaborer un projet, établir un programme et organiser la campagne électorale.
Avec la primaire, ce système vole en éclats. Ce copier-coller du système électoral nord-américain amplifie les inimitiés personnelles mais empêche de déceler les désaccords de fond, révélés après coup. L’un des principes fondateurs de la 5e République, la reconnaissance du rôle moteur des formations politiques dans la vie publique, est remis en cause par ce processus.
Est-ce le fait du hasard si les candidats issus des primaires peinent à faire embrayer leur campagne ? Est-ce un hasard si les candidats ayant appliqué le schéma classique sont ceux qui ont le vent en poupe? Les électeurs auront le dernier mot certes, mais après avoir assisté aux chamailleries entre des militants de leur parti, seront-ils convaincus par les vainqueurs sélectionnés, sachant que, à gauche comme à droite, l’unité n’est pas encore à l’ordre du jour.