Sauf décision contraire, les élections régionales, départementales et territoriales auront lieu les 14 et 21 mars 2021. La campagne électorale pour le renouvellement de la CTM verra-t-elle l’émergence d’idées neuves et originales ?
La virulence de l’épidémie de coronavirus peut justifier le report des élections territoriales, régionales et départementales entre juin et septembre 2022. La décision du gouvernement dépendra de l’évolution de la crise sanitaire. Laquelle aura un impact sur l’engouement des citoyens pour ce rendez-vous politique majeur.
Néanmoins, cette incertitude n’empêche pas les forces politiques de préparer les projets à présenter aux électeurs. Il sera intéressant d’observer s’ils se ressemblent comme cela était le cas en 2015, pour les premières élections territoriales. La plupart des listes poursuivaient des objectifs similaires, avec des priorités différentes selon leur coloration politique.
Ce qui n’a rien d’étonnant. Les compétences, ou prérogatives, de la Collectivité Territoriale de Martinique sont clairement délimitées par la loi. Les candidats sont tenus de rester dans un cadre formaté. Leurs propositions vont tenir dans une dizaine de grands domaines. Leur marge de manoeuvre est limitée, aussi bien par les textes que par le budget de l’institution, un milliard et demi d’euros, quand il en faudrait beaucoup plus.
Quelles seront les grandes différences des projets sur le développement économique, quand les débats actuels ne montrent pas de divergences de fond entre les groupes de l’assemblée ? Il existe des approches différentes, mais aucun groupe politique ne sort du cadre.
Idem pour la santé et la protection sociale, représentant 40% des dépenses de la CTM, le premier poste budgétaire. Les décisions sont souvent votées à l’unanimité. Il en va de même pour l’éducation, ou pour la politique culturelle.
Les discussions sont parfois vives entre nos élus, mais ils votent souvent dans le même sens, y compris sur les sujets les plus importants. Pourquoi en sera-t-il autrement demain ? Comment les listes vont se démarquer l’une par rapport à l’autre ? Les électeurs auront-ils vraiment le choix entre des orientations concurrentes ? En un mot, l’offre politique sera-t-elle vraiment diversifiée, en sorte de motiver les citoyens et les mobiliser ?
Derrière les divergences apparentes, un certain consensus règne au sein du personnel politique. Sa diversité s’illustre davantage par les différences de styles et de méthode que par des visions radicalement différentes de la Martinique de demain. Il reste à espérer que le cru 2021 des candidats soit marqué par l’audace et l’innovation.
Néanmoins, cette incertitude n’empêche pas les forces politiques de préparer les projets à présenter aux électeurs. Il sera intéressant d’observer s’ils se ressemblent comme cela était le cas en 2015, pour les premières élections territoriales. La plupart des listes poursuivaient des objectifs similaires, avec des priorités différentes selon leur coloration politique.
Des compétences limitées par la loi
Ce qui n’a rien d’étonnant. Les compétences, ou prérogatives, de la Collectivité Territoriale de Martinique sont clairement délimitées par la loi. Les candidats sont tenus de rester dans un cadre formaté. Leurs propositions vont tenir dans une dizaine de grands domaines. Leur marge de manoeuvre est limitée, aussi bien par les textes que par le budget de l’institution, un milliard et demi d’euros, quand il en faudrait beaucoup plus.
Quelles seront les grandes différences des projets sur le développement économique, quand les débats actuels ne montrent pas de divergences de fond entre les groupes de l’assemblée ? Il existe des approches différentes, mais aucun groupe politique ne sort du cadre.
Idem pour la santé et la protection sociale, représentant 40% des dépenses de la CTM, le premier poste budgétaire. Les décisions sont souvent votées à l’unanimité. Il en va de même pour l’éducation, ou pour la politique culturelle.
Les discussions sont parfois vives entre nos élus, mais ils votent souvent dans le même sens, y compris sur les sujets les plus importants. Pourquoi en sera-t-il autrement demain ? Comment les listes vont se démarquer l’une par rapport à l’autre ? Les électeurs auront-ils vraiment le choix entre des orientations concurrentes ? En un mot, l’offre politique sera-t-elle vraiment diversifiée, en sorte de motiver les citoyens et les mobiliser ?
Derrière les divergences apparentes, un certain consensus règne au sein du personnel politique. Sa diversité s’illustre davantage par les différences de styles et de méthode que par des visions radicalement différentes de la Martinique de demain. Il reste à espérer que le cru 2021 des candidats soit marqué par l’audace et l’innovation.