L’arrivée des réseaux sociaux et du web participatif, changent résolument la donne dans l’approche de la parole politique. Avec le contexte de pandémie lié au coronavirus, le futur scrutin des élections territoriales de Martinique au mois de juin sera en grande partie sur internet.
internet a marqué une évolution en ce qui concerne la prise de parole politique. Avec les plateformes comme Twitter, Facebook, Whatsapp, Instagram, Zoom, Teams, ou encore Tik Tok, le choix est grand. les politiques ont trouvé de véritables passerelles pour se vendre et vendre leurs idées.
Le digital fait de plus en plus recette
Crise aidant, le digital fait recette surtout auprès des plus chevronnés.La campagne sera digitalisée, et les partis, les rassemblements politiques ou autres mouvements doivent se réinventer en permanence.
En Martinique, certaines organisations l’ont déjà compris et ont mis les pieds dans l’univers numérique depuis un certain temps.
Si FaceBook reste le mode préféré de certaines figures politiques qui n’ont pas attendu le futur scrutin pour s’exprimer, d’autres chemins sont de plus en plus accessibles.
Zoom par exemple devient peu à peu l’un des circuits pour essaimer ses idées et surtout créer de la cohésion d’équipe.
La "dictature" de l'émotion
La majorité des personnalités n’hésite pas à s’épancher sur la toile vantant leurs programmes tout en égratignant ici et là par suppositions à peine voilées, certains de leurs adversaires.
Et à ce petit jeu la communauté s’anime. Le web devient mode d’inspiration et moyen de communication de proximité par excellence.
Les réseaux sociaux deviennent source d’informations mais surtout d’annonces, dans lesquels les uns et les autres puisent ce qui leur convient.
La dictature de l’émotion prend peu à peu le pas sur la raison et le recul.
Il faut répondre et maintenir un dialogue permanent avec sa base quitte à la caresser dans le sens du poil.
Susciter l’émotion plus que la réflexion, certains politiques l’ont bien compris et l’appliquent sans retenue.