Les élus de la Collectivité Territoriale de Martinique ont voté, lors de la séance plénière des 3 et 4 avril 2018, une motion pour l'arrêt du Projet expérimental Némo.
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Sensibilisés par les conséquences environnementales, des élus de la Collectivité Territoriale de Martinique ont demandé "l'arrêt immédiat et définitif du projet Némo".
Voir la motion des élus :
Le projet Némo, d'un coût de 300 millions d'euros, est soutenu par l'État et l'Europe, sans aucun fonds provenant de la CTM. Les élus donnent ainsi un avis me ne décident pas de la faisabilité. "Souvent il nous est demandé à nous élus du territoire de porter une caution politique, parfois des financements. Mais je le déplore, nous n'avons pas la main", affirme Daniel Marie-Sainte, élu membre de Gran Samblé pou Ba Péyi-a an chans.
Pour l’opposition c’est un mauvais coup fait à un projet innovant. "C'est un projet qui a été initié et porté qui correspondait à ce que nous pouvions espérer d'un bouquet énergétique complet avec les éoliennes, le photovoltaïque, l'énergie thermique des mers. Je ne sais pas ce qu'il y a derrière ces affirmations. Mais quand il y a une homogénéité derrière ou contre un projet, c'est parce qu'il y a probablement des intérêts autres en jeu", affirme David Zobda, élu membre d'Ensemble Pour une Martinique Nouvelle.
Les promoteurs du projet préfèrent étudier cette nouvelle donne avant de s'exprimer.
"Je ne peux pas mettre en péril la santé des martiniquais et même je dirais le développement économique de la Martinique parce que ça va entacher le développement économique. Tous les projets qui pourraient se construire autour de ça, notamment touristiques, ils ne vont pas se faire là. Qui va aller investir juste en face d'une zone à risque comme celle-là ?", insiste Yan Monplaisir, élu membre de Gran Samblé pou Ba Péyi-a an chans.
Voir la motion des élus :
Motion pour l'arrêt du projet Némo
Le coût de la production d'électricité est également pointé du doigt
Le projet Némo, d'un coût de 300 millions d'euros, est soutenu par l'État et l'Europe, sans aucun fonds provenant de la CTM. Les élus donnent ainsi un avis me ne décident pas de la faisabilité. "Souvent il nous est demandé à nous élus du territoire de porter une caution politique, parfois des financements. Mais je le déplore, nous n'avons pas la main", affirme Daniel Marie-Sainte, élu membre de Gran Samblé pou Ba Péyi-a an chans.
Pour l’opposition c’est un mauvais coup fait à un projet innovant. "C'est un projet qui a été initié et porté qui correspondait à ce que nous pouvions espérer d'un bouquet énergétique complet avec les éoliennes, le photovoltaïque, l'énergie thermique des mers. Je ne sais pas ce qu'il y a derrière ces affirmations. Mais quand il y a une homogénéité derrière ou contre un projet, c'est parce qu'il y a probablement des intérêts autres en jeu", affirme David Zobda, élu membre d'Ensemble Pour une Martinique Nouvelle.
Les promoteurs du projet préfèrent étudier cette nouvelle donne avant de s'exprimer.