Les élus martiniquais, en particulier des maires, ont manifesté mercredi matin à la préfecture de Fort-de-France contre la diminution des contrats aidés.
Des maires ou des adjoints sont partis ce mercredi matin (23 août 2017), des bureaux de l'association des maires à Fort-de-France et ont manifesté à la préfecture contre la diminution des contrats aidés.
La diminution du nombre d’emplois aidés programmée par le gouvernement, inquiète les maires, habitués à recourir à ce type de contrats pour préparer notamment la rentrée scolaire. L’alerte est venue de La Réunion. La semaine dernière, de nombreux maires de l’île ont manifesté aux côtés de plusieurs centaines d’habitants, après l’annonce de la préfecture de réduire le nombre de contrats aidés. De quoi diminuer l’encadrement dans les écoles, où leur aide est précieuse.
En Martinique près de 2300 de ces contrats sont utilisés dans les mairies de l'île. Les maires veulent leur reconduction car ils en ont besoin dans bien des domaines. "Les services techniques, aux ressources humaines et dans le monde de l'éducation", explique Fred-Michel Tirault, le maire du Saint-Esprit. "Nous avons 18 contrats de ce type que nous utilisons dans les espaces verts, ce qui n'est pas négligeable. Si nous n'avons plus ces contrats, la commune sera dans un état de délabrement", argumente Jenny Dulys-Petit, mairesse du Morne-Rouge.
Le préfet a aussi promis de revoir les maires lorsqu'il connaîtra sa marge de manoeuvre. "Nous n'avons pas de réponse précise concernant les emplois aidés dans les espaces verts", regrette Maurice Bonté, le président de l'association des maires.
La diminution du nombre d’emplois aidés programmée par le gouvernement, inquiète les maires, habitués à recourir à ce type de contrats pour préparer notamment la rentrée scolaire. L’alerte est venue de La Réunion. La semaine dernière, de nombreux maires de l’île ont manifesté aux côtés de plusieurs centaines d’habitants, après l’annonce de la préfecture de réduire le nombre de contrats aidés. De quoi diminuer l’encadrement dans les écoles, où leur aide est précieuse.
Contrats maintenus seulement dans l'éducation
En Martinique près de 2300 de ces contrats sont utilisés dans les mairies de l'île. Les maires veulent leur reconduction car ils en ont besoin dans bien des domaines. "Les services techniques, aux ressources humaines et dans le monde de l'éducation", explique Fred-Michel Tirault, le maire du Saint-Esprit. "Nous avons 18 contrats de ce type que nous utilisons dans les espaces verts, ce qui n'est pas négligeable. Si nous n'avons plus ces contrats, la commune sera dans un état de délabrement", argumente Jenny Dulys-Petit, mairesse du Morne-Rouge.
Les maires obtiennent du préfet l'assurance du maintien des contrats aidés dans l'éducation
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À l'issue d'un échange de deux heures avec Franck Robine, le préfet de Martinique, les maires ont reçu de maigres assurances. "Ce que j'ai pu décider en fonction de ce qui m'a été dit jusqu'à présent, c'est que tous les emplois liés à la rentrée scolaire pourront être assurés". Le préfet a aussi promis de revoir les maires lorsqu'il connaîtra sa marge de manoeuvre. "Nous n'avons pas de réponse précise concernant les emplois aidés dans les espaces verts", regrette Maurice Bonté, le président de l'association des maires.