Les élus de l'opposition démissionnent à leur tour du conseil municipal de Basse-Pointe

L'hôtel de ville de la commune de Basse-Pointe.
Conseillers de la majorité, adjoints au maire, membres de l'opposition, le conseil municipal de la ville de Basse-Pointe se vide de plus en plus. Cinq élus ont envoyé leur lettre de démission à la mairie et à la préfecture. Se dirige-t-on vers des élections anticipées ? 
Les démissions au sein du conseil municipal de la ville de Basse-Pointe se poursuivent. Cette fois ce sont les élus de l’opposition. Les cinq élus élus du Mouvement Pour Le Progrès Démocratique et Social de Basse-Pointe ont décidé de se retirer.

Leurs lettres ne sont pas encore arrivées en mairie et en préfecture, mais le processus est lancé. L’objectif serait de provoquer des élections anticipées.
 

Une véritable hémorragie au sein du conseil municipal


Une vague de démission qui a commencé par des conseillers de la majorité, puis des adjoints au maire en octobre dernier. En effet, depuis 2016, ce sont neuf élus de la majorité qui ont jeté leur tablier.Ainsi, avec ces cinq nouvelles démissions de l’opposition, cela fait un total de 14 démissionnaires sur les 27 élus que compte le conseil municipal. Et ces derniers ne peuvent plus être remplacés. Une élection nouvelle semble se profiler à plus d’un an des municipales prévues en 2020 . 
 

Quel chef pour l'opposition ? 


Avec ces démissions, la question est de savoir si Marie-Thérèse Casimirius a le temps de renouveler sa Dynamique Pointoise qui l’a amenée au pouvoir en mars 2014. 

Se pose également la question de savoir, en cas de nouvelles élections, qui pourrait être le chef de file de l’opposition. Est-ce André Charpentier, maire entre 1995 et 2014 ? À 74 ans, a-t-il encore envie de se jeter dans une telle bataille ? Sauf s’il s’agit de préparer le terrain pour quelqu'un d'autre ? Les regards se portent sur Édith Velayoudon, enfant de la commune, candidate aux dernières sénatoriales, et suppléante de Yan Monplaisir, lors des législatives de 2017. 

D'autres candidats pourraient se faire connaître. Des personnalités de la vie associative démontrent qu’elles sont plus qu’attentives aux "événements" observés dans leur commune.