Cinq ans déjà que la jeune femme a décidé de redonner ses lettres de noblesse à l'art de nouer le turban. Emmanuelle est aujourd'hui invitée d'honneur à la 2e édition de "l'International Women's Week" du 5 au 11 mars à Trinidad & Tobago.
C'est dans sa boutique-atelier située au dernier étage d'un immeuble du centre-ville à Fort-de-France que nous retrouvons Emmanuelle Soundjata. Chemise ethnique, jeans et maré tèt fleur, la jeune femme est en plein travail. Entre ses doigts, le ou les turbans de coton (elle n'a pas de limite) se transforment en oeuvres d'art.
Un savoir-faire exposé sur les réseaux sociaux qui a attiré l'attention du magazine trinidadien "Culturego". Une première surprise pour la jeune femme qui en reçoit une seconde peu de temps après l'interview sur papier glacé.
En effet, le magazine a suggéré son nom à l'Alliance Française de Trinidad & Tobago en tant qu'invitée d'honneur de la 2e édition de "l'International Women's Week" du 5 au 11 mars.
Voir l'entretien (images Raphaël Bastide).
Sa mission, qu'elle a bien évidement accepté, sera de mettre en avant la culture du "maré tèt" martiniquais par le biais d'une conférence le 10 mars et de deux ateliers les 10 et 12 mars prochains.
Une véritable reconnaissance pour Emmanuelle Soundjata qui a plaqué ses études de droit à Paris, il y a cinq ans, pour se lancer dans cette aventure du "maré tèt" afin de "mettre en avant le port de tête et l'élégance créole", déclare-t-elle.
À la conquête du monde, la jeune femme nourrit d'autres ambitions pour faire découvrir son art et ses talents au-delà de la Caraïbe. "J'ai déjà eu des invitations pour le Japon. Le "maré tèt" ressemble beaucoup au style d'origami, avec un pliage qui ne fait pas intervenir ni d'épingle, d'attache ou de couture. C'est vraiment que du nouage, donc les japonais se reconnaissent dans cette technique-là.
Et puis les américains aussi, ils aiment beaucoup le stylisme", ajoute Emmanuelle Soudjata. Contactée par des magazines sud-africains ou encore américains, elle est sensible à ces sollicitations et espère mettre le "maré tèt" martiniquais "en haut de l'affiche", insiste-t-elle.
Bamboche, modèle fleur, corbeille
Un savoir-faire exposé sur les réseaux sociaux qui a attiré l'attention du magazine trinidadien "Culturego". Une première surprise pour la jeune femme qui en reçoit une seconde peu de temps après l'interview sur papier glacé.
En effet, le magazine a suggéré son nom à l'Alliance Française de Trinidad & Tobago en tant qu'invitée d'honneur de la 2e édition de "l'International Women's Week" du 5 au 11 mars.
Voir l'entretien (images Raphaël Bastide).
Sa mission, qu'elle a bien évidement accepté, sera de mettre en avant la culture du "maré tèt" martiniquais par le biais d'une conférence le 10 mars et de deux ateliers les 10 et 12 mars prochains.
Une véritable reconnaissance pour Emmanuelle Soundjata qui a plaqué ses études de droit à Paris, il y a cinq ans, pour se lancer dans cette aventure du "maré tèt" afin de "mettre en avant le port de tête et l'élégance créole", déclare-t-elle.
À la conquête du monde, la jeune femme nourrit d'autres ambitions pour faire découvrir son art et ses talents au-delà de la Caraïbe. "J'ai déjà eu des invitations pour le Japon. Le "maré tèt" ressemble beaucoup au style d'origami, avec un pliage qui ne fait pas intervenir ni d'épingle, d'attache ou de couture. C'est vraiment que du nouage, donc les japonais se reconnaissent dans cette technique-là.
Et puis les américains aussi, ils aiment beaucoup le stylisme", ajoute Emmanuelle Soudjata. Contactée par des magazines sud-africains ou encore américains, elle est sensible à ces sollicitations et espère mettre le "maré tèt" martiniquais "en haut de l'affiche", insiste-t-elle.