Comme prévu, les membres de l'Unité syndicale et associative contre la suppression des contrats aidés, ont perturbé la circulation avec trois opérations "molokoy", et notamment celle de l'autoroute entre le Lamentin et Fort-de-France. Les manifestants entament une nouvelle "démonstration de force".
Martinique 1ère•
Les participants des trois opérations "molokoy", au départ de Ducos, Lamentin et de Case-Pilote, se retrouvent à la maison des syndicats à Fort-de-France. Ils envisagent "une nouvelle démonstration de force". Hier (lundi 25 septembre), ils étaient plus de 2000 selon nos reporters (6000 selon les organisateurs).
Grosse pagaille sur les routes menant à Fort-de-France ce mardi matin à cause des trois opérations "molokoy", organisées par l'Unité syndicale et associative contre la suppression des contrats aidés, avec le soutien des maires. La perturbation la plus marquant était bien sûr sur l'autoroute entre le Lamentin et le centre-ville de Fort-de-France. Des milliers d'usagers de la route, ont été retardés par ces opérations largement annoncées par les manifestants pendant plus de trois heures.
Le premier vice-président de l'Assemblée de Martinique, Yan Monplaisir, n'apprécie par la méthode des manifestants même s'il dénonce la décision du gouvernement. "L’annonce des décisions de l’Etat relative à l’évolution des contrats aidés a été aussi brutale que surprenante. Cependant, dans un contexte économique fragile et alors que le dialogue est largement engagé avec l’Etat, qui démontre désormais sa volonté d’être à l’écoute, il est irresponsable de bloquer la Martinique, d’entraver la circulation et la liberté de travailler de ceux qui le souhaitent en prenant en otage les citoyens", "écrit-il.