Sur son compte X (ex-Twitter), le SYNAPOHA, Syndicat national des policiers haïtiens, a lancé un SOS. Le syndicat demande des renforts pour empêcher les bandits de détruire la prison civile de Port-au-Prince.
Des bandits dangereux ont eu le temps de s’échapper avant l’arrivée des renforts qui ont empêché d’autres de s’évader.
Les gangs ont utilisé un drone pour repérer la présence policière dans l’enceinte de la prison ainsi que l’arrivée des blindés.
La prison civile de Port-au-Prince est située à proximité du palais national et le commissariat de la capitale. Le centre pénitentiaire est construit pour accommoder 700 détenus.
Aujourd’hui la population carcérale s'élève à près de 4.000. Après l'évasion massive du samedi 2 mars 2024, moins d'une centaine de prisonniers se trouvent derrière les barreaux.
Les 18 Colombiens, accusés d’être les mercenaires qui auraient participé à l’assassinat du président Jovenel Moise en 2021, sont enfermés dans la prison civile de Port-au-Prince.
Plusieurs chefs de gangs et des criminels dangereux se sont évadés. Dans le chaos actuel, il est impossible de préciser le nombre et les identités des détenus qui ont pris la fuite.
Le quotidien haïtien, Le Nouvelliste affirme l’existence de vidéos qui montrent le retour chez eux des chefs de gangs qui se sont évadés de la prison.
Après l’assaut sur la prison, les gangs ont continué à semer la terreur dans la capitale. Le palais national a été visé par les tirs.
Les locaux du ministère de la Communication ont également été saccagés.
Aucune communication officielle n’a été émise par les autorités à la suite des évènements survenus dans la nuit de 2 mars 2024.
Les gangs de Port-au-Prince se sont regroupés dans une seule unité appelée "Viv Ansanm" dont la mission annoncée est de renverser le gouvernement provisoire.
Le Premier ministre par intérim, Ariel Henry est actuellement hors de l’état.