Encore un radar Tourelle brûlé sur l’autoroute en Martinique 

Un radar tourelle en fonction (image d'illustration)

Un radar de la génération "tourelle" a été une nouvelle fois vandalisé dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 février 2021 au Lamentin. Les pompiers ont dû intervenir pour éteindre l’appareil embrasé tombé sur le sol. Les sanctions peuvent être très lourdes pour les contrevenants.

Le radar "tourelle" installé entre l’aéroport et le pont de La Lézarde (dans le sens Lamentin - Fort-de-France) a été retrouvé brûlé au sol, en fin de nuit du vendredi 26 au samedi 27 février 2021.

Les appareils de cette nouvelle génération de radars sur mât (dont le premier avait été installé en 2018 entre le Lamentin et le Robert) sont censés être "moins vulnérables au vandalisme" d'après les autorités, mais encore une fois, l'un d'entre eux n'a pas résisté aux flammes.

Conçus pour contrôler dans la durée, les radars fixes sont installés dans les zones de danger : les grands axes routiers, les passages à niveaux, les zones urbaines denses etc... On distingue les radars fixes de vitesse, de franchissement et les radars pédagogiques.

(Le gouvernement)

 

De nouveaux appareils bientôt en Martinique

 

Malgré ces actes ponctuels de vandalisme, le parc des 6 radars "tourelle" actuellement actifs en Martinique, devrait s’étoffer sous peu selon la préfecture. Une vingtaine de ces instruments de surveillance doivent être implantés "dans les semaines qui viennent". Puis, au second semestre 2021, dix de plus seront installés.

Condamnations sévères pour dégradation
 

La dégradation d'un radar est un délit qui relève des articles 322-1 et 322-2 du code pénal. Elle entraîne donc une inscription au casier judiciaire et les sanctions peuvent être très lourdes.

Pour avoir affiché des autocollants, fait des graffitis, occulté ou bâché les vitres d'un appareil, l'auteur risque jusqu’à 15 000 euros d’amende et une peine d’intérêt général. En cas de destruction ou de dommage (incendie, vol, explosion), le contrevenant risque jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.

Jusqu'à 100 000 euros...

 

Si l'action a été menée par un groupe de personne, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement.