Ce mercredi 25 septembre 2019, cette maladie et ses implications seront présentées par des experts, lors d’une conférence publique à l’hôtel de la Batelière à Schoelcher à partir de 19h. Dans le monde, l'endométriose touche 1 femme sur 7 âgée entre 15 et 50 ans.
L’endométriose est une maladie chronique qui touche 1 femme sur 7 entre 15 et 50 ans, soit 200 millions dans le monde.
Cette affection peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques ou aiguës, ainsi qu'une infertilité. De nombreux autres symptômes peuvent y être associés. Malgré ses répercussions, cette maladie gynécologique est souvent sous-estimée. La plupart des patientes attendront entre 6 et 10 ans avant le bon diagnostic.
L’Union Régionale des Médecins Libéraux (gynécologues, radiologues, généralistes) qui organise cette conférence, veut démystifier cette pathologie mal repérée, avec une prise en charge insuffisamment coordonnée, entraînant un retard de diagnostic et une errance des femmes selon l’URML.
D’après l’Association Française de Lutte Contre l’endométriose, il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de la maladie, même si la chirurgie et l’hormono-thérapie peuvent endiguer son évolution durant plusieurs mois ou années selon les dossiers. Si dans de rares cas d’endométriose à un stade infime, une femme peut vivre sans aucun traitement particulier, la plupart du temps, un suivi médical à vie est nécessaire. L’endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place à la ménopause.
Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à dire que le traitement de base consiste à empêcher la survenue des règles. Ainsi, donner une pilule en continu ou poser un stérilet libérant des hormones permet à certaines femmes de ne plus souffrir et de vivre normalement.
Il s’agit de réintroduire un peu d’oestrogène, sous contrôle médical, afin d’éviter une privation trop brutale pour l’organisme.
Cette affection peut entraîner des douleurs pelviennes chroniques ou aiguës, ainsi qu'une infertilité. De nombreux autres symptômes peuvent y être associés. Malgré ses répercussions, cette maladie gynécologique est souvent sous-estimée. La plupart des patientes attendront entre 6 et 10 ans avant le bon diagnostic.
Démystifier la maladie
L’Union Régionale des Médecins Libéraux (gynécologues, radiologues, généralistes) qui organise cette conférence, veut démystifier cette pathologie mal repérée, avec une prise en charge insuffisamment coordonnée, entraînant un retard de diagnostic et une errance des femmes selon l’URML.
Comment soigner l’endométriose ?
D’après l’Association Française de Lutte Contre l’endométriose, il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de la maladie, même si la chirurgie et l’hormono-thérapie peuvent endiguer son évolution durant plusieurs mois ou années selon les dossiers. Si dans de rares cas d’endométriose à un stade infime, une femme peut vivre sans aucun traitement particulier, la plupart du temps, un suivi médical à vie est nécessaire. L’endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place à la ménopause.
- 1. Le traitement hormonal pour empêcher la survenue des règles
Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à dire que le traitement de base consiste à empêcher la survenue des règles. Ainsi, donner une pilule en continu ou poser un stérilet libérant des hormones permet à certaines femmes de ne plus souffrir et de vivre normalement.
- 2. La cure de ménopause artificielle
Il s’agit de réintroduire un peu d’oestrogène, sous contrôle médical, afin d’éviter une privation trop brutale pour l’organisme.
- 3. Le traitement chirurgical de l’endométriose