Des salles vides, voilà le constat que font chaque jour les enseignants de la conduite des 140 auto-écoles de Martinique. Et selon eux, le coupable est tout désigné... la loi Macron. Parue au journal officiel le 6 août 2016, cette loi a réduit le champ de prestations de ces professionnelles.
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La loi Macron est et restera leur ennemie. Six mois après l'application de cette loi, les enseignants de la conduite martiniquais disent en ressentir pleinement les effets. Pire, ils se sentent encore plus lésés que leur homologue de France hexagonale.
Suppression des frais d'accompagnement à l'examen, ouverture du code, facilité pour l'usage de la voiture à double commande, avec cette loi, le champ de prestation des professionnels s'est réduit comme peau de chagrin.
Écoutez Grégoire Galot, président du syndicat d'exploitant d'auto-école UMICA.SR ( Union Martiniquaise des Indépendants de la Conduit Automobile et de la Sécurité Routière)
Suppression des frais d'accompagnement à l'examen, ouverture du code, facilité pour l'usage de la voiture à double commande, avec cette loi, le champ de prestation des professionnels s'est réduit comme peau de chagrin.
Ils ne comprennent toujours pas les choix de l'État
Dès les prémices du projet de loi, les enseignants de la conduite avaient interpellé les autorités sur les pertes qu'elle engendrerait pour leur entreprise. Désormais, la loi est appliquée et selon eux, ils subissent de plein fouet ses répercussions.
Les professionnels envisagent une mobilisation dans les prochains jours afin de dénoncer leur situation et faire entendre leur voix.
Les professionnels envisagent une mobilisation dans les prochains jours afin de dénoncer leur situation et faire entendre leur voix.
Écoutez Grégoire Galot, président du syndicat d'exploitant d'auto-école UMICA.SR ( Union Martiniquaise des Indépendants de la Conduit Automobile et de la Sécurité Routière)
Audio Grégoire Galot