En l’état actuel des connaissances scientifiques, nul ne peut pronostiquer la fin de l’épidémie mondiale provoquée par le virus Covid-19 que tout le monde espère. Pour autant, les consignes et les décisions du gouvernement ne nous rassurent pas.
La lassitude et l’incompréhension gagnent face à cette pandémie qui n’en finit pas. Lassitude car nous finissons par douter de notre capacité collective à juguler ce virus planétaire. Incompréhension car nous sommes ballottés entre deux attitudes : se référer à une parole publique décrédibilisée et nous protéger par nous-mêmes.
Les décisions contradictoires de notre gouvernement ne nous facilitent pas la vie. Sans revenir sur l’épisode burlesque des masques qui ne servaient à rien, mais qui sont devenus ensuite l’arme absolue. Sans épiloguer sur la généralisation des tests, force est de constater qu’ils ratent leur cible, car effectués au hasard et aux résultats trop tardifs.
Sans polémiquer sur les consignes parfois trop strictes, parfois trop laxistes, souvent incomprises, le constat est là. La communication politique sur l’épidémie est, au choix, frustrante, déroutante, ou décevante.
Ainsi, aligner des statistiques sur le nombre de cas positifs, ou de personnes testées, ne donne pas une idée précise de l’évolution de l’épidémie. Ce dénombrement ne nous renseigne pas sur la circulation du virus au moment T. L’indicateur le plus fiable semble être le nombre de personnes hospitalisées, mais il est noyé sous d’autres chiffres inutiles à la compréhension du phénomène.
Par ailleurs, à quoi sert-il aux agences régionales de santé (ARS) de publier le nombre de tests réalisés ? Ces données n’informent pas sur la quantité de personnes déclarées positives. Ni sur les "cas contact", c’est à dire le nombre de personnes fréquentées par celles et ceux ayant contracté le virus.
Cette stratégie de communication provoque le malaise chez le citoyen tiraillé entre des injonctions contradictoires venant des autorités sanitaires et les positions tout aussi contradictoires des dizaines d’experts entendus à longueur de journée. Dès lors, chacun de nous croit pouvoir devenir ministre ou virologue.
Pourtant, il y a des exemples en Europe montrant que quand le discours est clair et univoque, la population se comporte de manière rationnelle. L’indiscipline et le relâchement des efforts constatés en France ne se voient pas en Italie, en Espagne, ni en Allemagne.
Dans la Caraïbe aussi, des exemples d’efficacité pourraient inspirer nos autorités. Nous tournons tant le dos à nos voisins que nous ignorons que notre archipel s’en sort relativement bien. République dominicaine et Haïti mis à part, plusieurs pays contiennent la pandémie, comme Dominique, Sainte-Lucie, Barbade ou Trinidad.
Il reste à espérer que cette pandémie se terminera dans les deux ans. Une hypothèse émise par l’Organisation mondiale de la santé dont on ne sait si elle réaliste ou optimiste.
Les décisions contradictoires de notre gouvernement ne nous facilitent pas la vie. Sans revenir sur l’épisode burlesque des masques qui ne servaient à rien, mais qui sont devenus ensuite l’arme absolue. Sans épiloguer sur la généralisation des tests, force est de constater qu’ils ratent leur cible, car effectués au hasard et aux résultats trop tardifs.
Sans polémiquer sur les consignes parfois trop strictes, parfois trop laxistes, souvent incomprises, le constat est là. La communication politique sur l’épidémie est, au choix, frustrante, déroutante, ou décevante.
Une stratégie de communication incomprise
Ainsi, aligner des statistiques sur le nombre de cas positifs, ou de personnes testées, ne donne pas une idée précise de l’évolution de l’épidémie. Ce dénombrement ne nous renseigne pas sur la circulation du virus au moment T. L’indicateur le plus fiable semble être le nombre de personnes hospitalisées, mais il est noyé sous d’autres chiffres inutiles à la compréhension du phénomène.
Par ailleurs, à quoi sert-il aux agences régionales de santé (ARS) de publier le nombre de tests réalisés ? Ces données n’informent pas sur la quantité de personnes déclarées positives. Ni sur les "cas contact", c’est à dire le nombre de personnes fréquentées par celles et ceux ayant contracté le virus.
Cette stratégie de communication provoque le malaise chez le citoyen tiraillé entre des injonctions contradictoires venant des autorités sanitaires et les positions tout aussi contradictoires des dizaines d’experts entendus à longueur de journée. Dès lors, chacun de nous croit pouvoir devenir ministre ou virologue.
Pourquoi les voisins s’en sortent mieux ?
Pourtant, il y a des exemples en Europe montrant que quand le discours est clair et univoque, la population se comporte de manière rationnelle. L’indiscipline et le relâchement des efforts constatés en France ne se voient pas en Italie, en Espagne, ni en Allemagne.
Dans la Caraïbe aussi, des exemples d’efficacité pourraient inspirer nos autorités. Nous tournons tant le dos à nos voisins que nous ignorons que notre archipel s’en sort relativement bien. République dominicaine et Haïti mis à part, plusieurs pays contiennent la pandémie, comme Dominique, Sainte-Lucie, Barbade ou Trinidad.
Il reste à espérer que cette pandémie se terminera dans les deux ans. Une hypothèse émise par l’Organisation mondiale de la santé dont on ne sait si elle réaliste ou optimiste.