À quelques jours de la commémoration du 22 mai, arrêtons nous sur l’enseignement dans nos régions, de la traite, de l'esclavage et des révoltes qui ont précédé son abolition définitive en 1848.
Depuis l’année scolaire 2000-2001, le ministère a donné des instructions aux académies des Antilles, de la Guyane et de la Réunion, afin d'adapter l'enseignement de l'histoire et de la géographie à la situation régionale et à l’héritage culturel local, en particulier dans les collèges et les lycées généraux et technologiques. Les cours historiques sont sensés favoriser une réflexion approfondie des jeunes sur la période coloniale.
Dès l'école élémentaire et le collège, les enseignements, en particulier d'histoire-géographie, permettent à tous les élèves d'acquérir des connaissances sur la question de l'esclavage. Ces acquis doivent favoriser chez les jeunes, le développement d’une réflexion civique sur le respect de la dignité humaine et la notion de crime contre l'humanité, conformément à la loi Taubira de 2001.
Le 10 mai dernier, Emmanuel Macron a assisté pour la première fois en tant que chef de l'État, à la cérémonie officielle (dans les jardins du Luxembourg, à Paris), consacrée à la journée nationale des mémoires, de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.
À cette occasion, le président de la République a confirmé plusieurs mesures qu'il avait déjà annoncées en 2018, à l'occasion du 170e anniversaire de l'abolition. Le chef de l'État qui est notamment revenu dans son allocution, sur l'enseignement de cette histoire dans les écoles, collèges et lycées.
Il a annoncé que dans le cadre de la réforme des programmes lycéens notamment, les élèves de seconde traiteront de façon approfondie du système esclavagiste, de sa naissance au XVe siècle, à son paroxysme au XVIIIe. Quant aux classes de 1ère, elles étudieront le long combat des abolitions jusqu'au décret de 1848.
Mais au-delà de la pédagogie, l’objectif pour l'institution scolaire est de construire une mémoire collective autour de valeurs partagées et de contribuer ainsi, au sentiment d'appartenance commune…c’est à dire le vivre ensemble.
Dès l'école élémentaire et le collège, les enseignements, en particulier d'histoire-géographie, permettent à tous les élèves d'acquérir des connaissances sur la question de l'esclavage. Ces acquis doivent favoriser chez les jeunes, le développement d’une réflexion civique sur le respect de la dignité humaine et la notion de crime contre l'humanité, conformément à la loi Taubira de 2001.
Le 10 mai dernier, Emmanuel Macron a assisté pour la première fois en tant que chef de l'État, à la cérémonie officielle (dans les jardins du Luxembourg, à Paris), consacrée à la journée nationale des mémoires, de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions.
Les élèves de Seconde traiteront de façon approfondie le système esclavagiste
À cette occasion, le président de la République a confirmé plusieurs mesures qu'il avait déjà annoncées en 2018, à l'occasion du 170e anniversaire de l'abolition. Le chef de l'État qui est notamment revenu dans son allocution, sur l'enseignement de cette histoire dans les écoles, collèges et lycées.
Il a annoncé que dans le cadre de la réforme des programmes lycéens notamment, les élèves de seconde traiteront de façon approfondie du système esclavagiste, de sa naissance au XVe siècle, à son paroxysme au XVIIIe. Quant aux classes de 1ère, elles étudieront le long combat des abolitions jusqu'au décret de 1848.
Mais au-delà de la pédagogie, l’objectif pour l'institution scolaire est de construire une mémoire collective autour de valeurs partagées et de contribuer ainsi, au sentiment d'appartenance commune…c’est à dire le vivre ensemble.