Voici 170 ans, les Journées de février mettaient fin au régime de la monarchie en France. Une révolution menée par le peuple de Paris qui a directement pesé sur la vie dans les colonies, puisque l’esclavage a été définitivement aboli à cette occasion.
Les Journées de février 1848 ont ceci de particulier que c’est le peuple de Paris qui met fin au régime de la monarchie constitutionnelle. Cette période dite de la "Monarchie de juillet" avait été instaurée à l’issue d’un soulèvement populaire également. Un épisode passé à la postérité sous le nom des "Trois glorieuses", une révolution ayant eu lieu du 27 au 29 juillet 1830. La Monarchie de juillet succède à la période dite de la Restauration, entamée en 1814-1815.
Le soulèvement de février 1848 est soutenu par les partisans de la République et la fraction libérale du personnel politique. Il culmine durant trois jours et trois nuits. Le roi Louis-Philippe est contraint d’abdiquer sous la pression de la rue en faveur de son gendre Philippe d'Orléans. Bien inutilement. Au même moment, vers 15 heures le 24 février, la Seconde République est proclamée par le poète Alphonse de Lamartine, à l’hôtel de ville. Dans la soirée, un gouvernement provisoire est mis en place. Sur les murs de la capitale, des inscriptions sont peintes : "République française ! Liberté, Égalité, Fraternité !"
Cette geste révolutionnaire est décrite et commentée à l’époque comme un épisode romantique, au sens noble du terme, par les écrivains Victor Hugo et Gustave Flaubert. Sans oublier l’essayiste libéral Alexis de Tocqueville ou le militant révolutionnaire Karl Marx.
À peine installé, le gouvernement provisoire engage ou rétablit des réformes fondamentales : l’instauration du droit de vote universel, certes réservé aux hommes ; la liberté de réunion et d’expression ; l’interdiction de la peine de mort ; et aussi, l’abolition de l’esclavage dans les colonies. Cette mesure avait été prise par la Convention, en février 1794, mais était restée partiellement sans effet. Les planteurs de Martinique s’étaient réfugiés sous l’aile protectrice de l’Angleterre, peu disposée à l’interdiction du travail gratuit.
La Deuxième République interdit donc définitivement l’esclavage. Cette fois, la décision est appliquée dans toutes les colonies. Le 4 mars, une commission présidée par Victor Schoelcher est mise en place pour définir les modalités de l’émancipation. Ce qui sera acquis par le décret du 27 avril. Lequel aura du mal à être appliqué. Mais c’est une autre histoire !
Le soulèvement de février 1848 est soutenu par les partisans de la République et la fraction libérale du personnel politique. Il culmine durant trois jours et trois nuits. Le roi Louis-Philippe est contraint d’abdiquer sous la pression de la rue en faveur de son gendre Philippe d'Orléans. Bien inutilement. Au même moment, vers 15 heures le 24 février, la Seconde République est proclamée par le poète Alphonse de Lamartine, à l’hôtel de ville. Dans la soirée, un gouvernement provisoire est mis en place. Sur les murs de la capitale, des inscriptions sont peintes : "République française ! Liberté, Égalité, Fraternité !"
Cette geste révolutionnaire est décrite et commentée à l’époque comme un épisode romantique, au sens noble du terme, par les écrivains Victor Hugo et Gustave Flaubert. Sans oublier l’essayiste libéral Alexis de Tocqueville ou le militant révolutionnaire Karl Marx.
À peine installé, le gouvernement provisoire engage ou rétablit des réformes fondamentales : l’instauration du droit de vote universel, certes réservé aux hommes ; la liberté de réunion et d’expression ; l’interdiction de la peine de mort ; et aussi, l’abolition de l’esclavage dans les colonies. Cette mesure avait été prise par la Convention, en février 1794, mais était restée partiellement sans effet. Les planteurs de Martinique s’étaient réfugiés sous l’aile protectrice de l’Angleterre, peu disposée à l’interdiction du travail gratuit.
La Deuxième République interdit donc définitivement l’esclavage. Cette fois, la décision est appliquée dans toutes les colonies. Le 4 mars, une commission présidée par Victor Schoelcher est mise en place pour définir les modalités de l’émancipation. Ce qui sera acquis par le décret du 27 avril. Lequel aura du mal à être appliqué. Mais c’est une autre histoire !