N’est-il pas possible de décréter clairement un confinement total et sur une courte durée, en l’expliquant à la population et à tous ceux qui contestent la restriction partielle de nos libertés individuelles ?
Nos dirigeants politiques vont-ils à l’Eglise ? Sinon, ils auraient pris conscience de la frustration des catholiques qui comprennent mal la limitation des messes. Une décision du gouvernement validée par le Conseil d’Etat s’appliquant à toutes les obédiences religieuses. Cette énième restriction des libertés individuelles est autorisée par l’état d’urgence sanitaire.
Dès lors, les demandes d’assouplissement du confinement présentées par les commerçants de proximité, les artisans de tous les métiers ou encore le monde de l’événementiel ont peu de chances d’aboutir. Le soutien affiché par Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique à ces entrepreneurs risque de ne pas suffire à infléchir la décision du préfet qui leur interdit d’exercer leur activité.
Le représentant de l’Etat ne fait qu’appliquer des directives du gouvernement. Lequel doit choisir entre des injonctions contradictoires. Il considère que la protection de la population est supérieure à la liberté d’aller et venir. Son objectif est de casser les chaînes de transmission du virus en évitant les regroupements de foules ou les croisements de population. Une logique sanitaire ayant justifié le confinement de mars.
Mais alors, pourquoi ne pas aller au bout de cette logique en décrétant le même type de confinement ? Pourquoi le gouvernement ne s’inspire-t-il pas de ses voisins européens ? Plusieurs ont décrété un couvre-feu de trois semaines en général.
Le semi-confinement risque de ne pas être efficace, comme ne l’a pas été le couvre-feu commercial. Une demi-mesure ayant causé des préjudices aux restaurateurs sans arrêter la circulation du virus. Nous savons aussi que la plupart des cas de contamination ne sont pas relevés dans les églises, ni dans les supérettes de quartier, ni dans les salons de coiffure, ni chez les artisans.
Au point où nous en sommes, ne vaut-il pas mieux cesser toute activité durant quelques semaines pour garantir une fin d’année dans une relative sérénité ? La population s’y pliera, pourvu que la décision soit compréhensible, juste et consensuelle. Si le préfet hésite, nos élus peuvent lui démontrer que nous sommes habitués aux catastrophes naturelles impliquant un confinement pouvant durer plusieurs jours.
A l’approche d’un cyclone, nous savons que nous devons protéger nos biens, se mettre à l’abri, attendre que la tempête passe, puis se remettre au travail. Durant quelques jours, le pays reste paralysé, puis panse ses plaies, puis repart vers de nouveaux horizons. Ce savoir-faire populaire ancien peut encore nous inspirer pour supporter notre enfermement volontaire et ponctuel.
Dès lors, les demandes d’assouplissement du confinement présentées par les commerçants de proximité, les artisans de tous les métiers ou encore le monde de l’événementiel ont peu de chances d’aboutir. Le soutien affiché par Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique à ces entrepreneurs risque de ne pas suffire à infléchir la décision du préfet qui leur interdit d’exercer leur activité.
Le représentant de l’Etat ne fait qu’appliquer des directives du gouvernement. Lequel doit choisir entre des injonctions contradictoires. Il considère que la protection de la population est supérieure à la liberté d’aller et venir. Son objectif est de casser les chaînes de transmission du virus en évitant les regroupements de foules ou les croisements de population. Une logique sanitaire ayant justifié le confinement de mars.
Aller au bout de la logique du confinement
Mais alors, pourquoi ne pas aller au bout de cette logique en décrétant le même type de confinement ? Pourquoi le gouvernement ne s’inspire-t-il pas de ses voisins européens ? Plusieurs ont décrété un couvre-feu de trois semaines en général.
Le semi-confinement risque de ne pas être efficace, comme ne l’a pas été le couvre-feu commercial. Une demi-mesure ayant causé des préjudices aux restaurateurs sans arrêter la circulation du virus. Nous savons aussi que la plupart des cas de contamination ne sont pas relevés dans les églises, ni dans les supérettes de quartier, ni dans les salons de coiffure, ni chez les artisans.
Au point où nous en sommes, ne vaut-il pas mieux cesser toute activité durant quelques semaines pour garantir une fin d’année dans une relative sérénité ? La population s’y pliera, pourvu que la décision soit compréhensible, juste et consensuelle. Si le préfet hésite, nos élus peuvent lui démontrer que nous sommes habitués aux catastrophes naturelles impliquant un confinement pouvant durer plusieurs jours.
A l’approche d’un cyclone, nous savons que nous devons protéger nos biens, se mettre à l’abri, attendre que la tempête passe, puis se remettre au travail. Durant quelques jours, le pays reste paralysé, puis panse ses plaies, puis repart vers de nouveaux horizons. Ce savoir-faire populaire ancien peut encore nous inspirer pour supporter notre enfermement volontaire et ponctuel.