Ancienne conseillère régionale, la présidente du Parti régionaliste martiniquais soutient l’ex-ministre de l’économie dans sa tentative de conquête de l’Elysée. Elle s’en est longuement expliquée dans notre émission radio présentée par Alain Livori et Jean-Marc Party.
"Il était temps qu’un responsable politique français ait le courage de reconnaître les méfaits de la colonisation et en appelle à la réconciliation des Français" : c’est en substance la réaction de Chantal Maignan sur la controverse soulevée par Emmanuel Macron pour lequel "la colonisation a été un crime contre l’humanité". Des propos tenus à l’occasion d’un entretien télévisé à la chaîne privée algérienne Echorouk News, mardi 14 février. Invitée de "Face à la 1ère", l’émission politique du dimanche sur notre antenne radio, la présidente du Parti régionaliste martiniquais (PRM), membre de l’alliance Ensemble pour une Martinique nouvelle (EPMN) valide la position de l’ancien ministre de l’Économie.
Conseillère municipale d’opposition au Robert depuis 2008, conseillère communautaire à Cap Nord depuis 2014, Chantal Maignan est professeure de littérature à l’Université des Antilles. Elle y enseigne notamment l’œuvre d’Aimé Césaire qu’elle a l’occasion de rencontrer maintes fois. Ce qui l’a dissuadé d’adhérer au Parti progressiste martiniquais (PPM), comme elle le dit malicieusement, n’ayant jamais été convaincue par les thèses de Césaire en faveur de "l’autonomie pour la nation martiniquaise.
Chantal Maignan n’a pas encore décidée si elle sera candidate aux élections législatives de juin prochain. Elle se déterminera vraisemblablement en fonction du résultat de l’élection présidentielle, si Emmanuel Macron l’emporte.
(Re)voir Face à la 1ère avec Chantal Maignan :
"La CTM n'est pas opérationnelle à cause des dissensions"
Chantal Maignan n’a cessé de parler haut et clair tout le long de l’émission. Conseillère régionale élue en 2010 sur la liste de droite aux côtés de Miguel Laventure et André Lesueur des Forces martiniquaises de progrès (FMP), elle observe que la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) n’est pas pleinement opérationnelle en raison de certaines dissensions au sein de la majorité. Elle pense que le travail des élus est entravé par la lourdeur des procédures autant que par certaines inimitiés personnelles.Conseillère municipale d’opposition au Robert depuis 2008, conseillère communautaire à Cap Nord depuis 2014, Chantal Maignan est professeure de littérature à l’Université des Antilles. Elle y enseigne notamment l’œuvre d’Aimé Césaire qu’elle a l’occasion de rencontrer maintes fois. Ce qui l’a dissuadé d’adhérer au Parti progressiste martiniquais (PPM), comme elle le dit malicieusement, n’ayant jamais été convaincue par les thèses de Césaire en faveur de "l’autonomie pour la nation martiniquaise.
Pas encore candidate aux législatives
Soucieuse de dépasser le traditionnel clivage entre gauche et droite "qui ne veut rien dire ici", elle préfère évoquer le progressisme qu’incarne Emmanuel Macron. Elle a été convaincue par "le pragmatisme" et "la vision nouvelle" de l’ex-ministre de l’économie, démissionnaire en août 2016.Chantal Maignan n’a pas encore décidée si elle sera candidate aux élections législatives de juin prochain. Elle se déterminera vraisemblablement en fonction du résultat de l’élection présidentielle, si Emmanuel Macron l’emporte.
(Re)voir Face à la 1ère avec Chantal Maignan :
La présidente du Parti régionaliste martiniquais était l'invitée de Jean-Marc Party et Alain Livori.