Sur les bases d’un rapport d’expertise technique, la défense de la famille de Remi Plesel, qui s’est constituée partie civile, estime qu’il pourrait y avoir eu homicide involontaire de la part du constructeur aérien Aibus et de son sous-traitant Artus.
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Il y a presque trois ans, le 28 décembre 2014, le pilote aérien martiniquais Rémi Plesel perdait la vie dans le crash de l'avion d'Air Asia au-dessus de la mer de Java en Indonésie.
Nouveau rebondissement dans cette affaire puisque ces derniers jours, maître Alex Ursulet, l’avocat de la mère et de la sœur du pilote a adressé à la juge d’instruction en charge de l’information judiciaire à Paris, une demande d’examen de l’éventuelle responsabilité pénale de la société Airbus et de son sous-traitant Artus.
Pour cela, l'avocat s’est appuyé sur un rapport d’expertise de mai dernier qui fait référence à une pièce défectueuse de l’Airbus qui s’est crashé. La pièce en question est un module fabriqué par l’entreprise Artus. Plus précisément d'une carte électronique servant à la gouverne de direction, qui aurait été défectueuse, et qui aurait pu entraîner du coup une perte de commande de la gouverne, puis un déséquilibrage de l’appareil et sa chute en mer.
Selon les trois experts aéronautiques consultés, la responsabilité pénale d’AIRBUS et d'ARTUS peut être engagée. Toujours selon le même rapport d’expertise, l’avionneur Airbus aurait pu commettre l’erreur de ne pas avoir fait procéder au changement du module défectueux, comme l’aurait conseillé son sous-traitant, mais aurait plutôt préconisé de déconnecter, puis reconnecter l’ordinateur de bord par des impulsions électriques, lesquelles auraient pu contribuer à l’usure prématurée du module de gouverne.
Par ailleurs les pilotes n’auraient pas été informés que la panne ne venait pas de l’ordinateur, mais bien de la carte électronique de gouvernail.
Ainsi, compte tenu de ces éléments, la famille de Rémi Plesel et leur avocat Alex Ursulet ont demandé au juge une expertise du module défectueux ainsi que la mise en examen des sociétés Airbus et Artus.
Écoutez Alex Ursulet, avocat de la famille Plesel :
Nouveau rebondissement dans cette affaire puisque ces derniers jours, maître Alex Ursulet, l’avocat de la mère et de la sœur du pilote a adressé à la juge d’instruction en charge de l’information judiciaire à Paris, une demande d’examen de l’éventuelle responsabilité pénale de la société Airbus et de son sous-traitant Artus.
Une pièce défectueuse
Pour cela, l'avocat s’est appuyé sur un rapport d’expertise de mai dernier qui fait référence à une pièce défectueuse de l’Airbus qui s’est crashé. La pièce en question est un module fabriqué par l’entreprise Artus. Plus précisément d'une carte électronique servant à la gouverne de direction, qui aurait été défectueuse, et qui aurait pu entraîner du coup une perte de commande de la gouverne, puis un déséquilibrage de l’appareil et sa chute en mer.
Selon les trois experts aéronautiques consultés, la responsabilité pénale d’AIRBUS et d'ARTUS peut être engagée. Toujours selon le même rapport d’expertise, l’avionneur Airbus aurait pu commettre l’erreur de ne pas avoir fait procéder au changement du module défectueux, comme l’aurait conseillé son sous-traitant, mais aurait plutôt préconisé de déconnecter, puis reconnecter l’ordinateur de bord par des impulsions électriques, lesquelles auraient pu contribuer à l’usure prématurée du module de gouverne.
Par ailleurs les pilotes n’auraient pas été informés que la panne ne venait pas de l’ordinateur, mais bien de la carte électronique de gouvernail.
Ainsi, compte tenu de ces éléments, la famille de Rémi Plesel et leur avocat Alex Ursulet ont demandé au juge une expertise du module défectueux ainsi que la mise en examen des sociétés Airbus et Artus.
Écoutez Alex Ursulet, avocat de la famille Plesel :
Interview Alex Ursulet