Une prise en charge en urgence
Les patientes enceintes ont dû être accuillies par les CHU de Guadeloupe et de Martinique. Mais malgré la demande, une seule femme a été admise à la MFME, ce week-end (15-16 juillet) selon nos informations.Regardez les précision du docteur Bruno Schaub, gynécologue obtétricien à la MFME (entretien Stéphanie Octavia- Peggy Pinel-Féréol) :
Quatre enfants prématurés non accompagnés de leurs parents en provenance de Guyane ont été admis au service réanimation néonatale de la MFME.
Le docteur Olivier Fléchelles revient sur les conditions d'acceuil et de prise en charge de ces patients très fragiles (entretien Stéphanie Octavia- Peggy Pinel-Féréol) :
Une situation compliquée en Guyane
Depuis le 30 juin dernier, les praticiens du service de réanimation néonatale ne sont, pour la moitié, pas à leurs postes pour des raisons diverses. Des absences que le CHAR tente tant bien que mal de combler en faisant appel au personnel présent ainsi qu'aux médecins réservistes du CORRUSS (Centre Opérationnel de Réception et de Régulation des Urgences Sanitaires et Sociales).
Le CHAR souffre d'une logistique inadaptée à la réalité démographique de la Guyane. Le département ne dispose que d'un seul service de réanimation néonatal pour 260 000 habitant avec une capacité d'accueil estimée à 32 lits. La Guyane fait partie des territoires français présentant l'un des plus forts taux de natalité. Pour ne rien arranger à cette situation particulièrement complexe, une enquête visant le personnel médical du service de réanimation néonatale est en cours suite aux décès de cinq grands prématurés entre juin et août 2016 "des suites d'une infection nosocomiale" avait indiqué l'ARS.