Le contingent de rhum produit dans l’outre-mer français est l’objet d’une énième polémique martinico-guadeloupéenne. Une querelle en voie de se résoudre par l’intervention unitaire de nos élus.
La nouvelle guerre entre Guadeloupe et Martinique aura-t-elle lieu ? Cette fois, le prétexte, futile bien sûr, est la répartition du contingent de rhum. Les quatre territoires d’outre-mer produisant cet alcool de canne sont autorisés à l’exporter en Europe en respectant un quota global pour la France. Ensuite, il s’agit de répartir équitablement ces quantités entre chacun des territoires.
Cette fois, les producteurs de Guadeloupe ont convaincu le gouvernement de leur accorder 25% du total au lieu des 20% prévus. Total : le quota de la Martinique passe de 20 à 15%. Un vrai scandale, n’est-ce pas ? D’autant que l’argument avancé est celui de la plus grande quantité de cannes à sucre produites en Guadeloupe.
La réponse martiniquaise est limpide comme de l’eau-de-vie : nous sommes les seuls à bénéficier de l’AOC, l’appellation d’origine contrôlée, qui signe un produit de meilleure qualité. Les esprits s’échauffent. Facile avec le rhum. Les mots sont durs. Mais voilà, il s’agit d’une querelle franco-française, à régler par la diplomatie, estime l’eurodéputé Louis-Joseph Manscour.
En attendant un nouvel arbitrage, à la suite d'Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécuti de la CTM, nos six parlementaires ont signé une lettre commune au gouvernement lui demandant de revoir sa décision. Les technocrates ayant induit le gouvernement en erreur avaient dû forcer sur la dose de punch made in Guadeloupe, pour qu’une telle décision soit à ce point contestée.
Au-delà de cette querelle d’arrière-garde, nous sommes en droit d’attendre de nos représentants, tous bords politiques confondus, qu’ils s’activent à résoudre les problèmes que suscite le fonctionnement de notre société. Cette controverse du quota de rhum montre qu’ils savent travailler de concert pour trouver des solutions. S’ils peuvent parler d’une seule voix pour défendre notre seule production industrielle d’exportation, ils peuvent le faire pour se mettre au service de l’intérêt général. N’est-ce pas ?
Cette fois, les producteurs de Guadeloupe ont convaincu le gouvernement de leur accorder 25% du total au lieu des 20% prévus. Total : le quota de la Martinique passe de 20 à 15%. Un vrai scandale, n’est-ce pas ? D’autant que l’argument avancé est celui de la plus grande quantité de cannes à sucre produites en Guadeloupe.
La réponse martiniquaise est limpide comme de l’eau-de-vie : nous sommes les seuls à bénéficier de l’AOC, l’appellation d’origine contrôlée, qui signe un produit de meilleure qualité. Les esprits s’échauffent. Facile avec le rhum. Les mots sont durs. Mais voilà, il s’agit d’une querelle franco-française, à régler par la diplomatie, estime l’eurodéputé Louis-Joseph Manscour.
En attendant un nouvel arbitrage, à la suite d'Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécuti de la CTM, nos six parlementaires ont signé une lettre commune au gouvernement lui demandant de revoir sa décision. Les technocrates ayant induit le gouvernement en erreur avaient dû forcer sur la dose de punch made in Guadeloupe, pour qu’une telle décision soit à ce point contestée.
Au-delà de cette querelle d’arrière-garde, nous sommes en droit d’attendre de nos représentants, tous bords politiques confondus, qu’ils s’activent à résoudre les problèmes que suscite le fonctionnement de notre société. Cette controverse du quota de rhum montre qu’ils savent travailler de concert pour trouver des solutions. S’ils peuvent parler d’une seule voix pour défendre notre seule production industrielle d’exportation, ils peuvent le faire pour se mettre au service de l’intérêt général. N’est-ce pas ?