C'est une petite révolution dans les études de médecine. L'Assemblée Nationale a approuvé, cette semaine, la suppression du numerus clausus. La nouvelle est bien accueillie chez les premières années en Martinique.
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Rater son concours pour quelques centièmes de points, de nombreux étudiants en première année de médecine le vivent tous les ans. À chaque rentrée, un nombre précis d'admis en deuxième année est déterminé. Concernant les Antilles-Guyane, il y a 130 places en médecine pour 600 étudiants ; 5 places en pharmacie pour 60 étudiants.
Mardi (19 mars 2019), l'Assemblée nationale a approuvé la suppression, pour la rentrée 2020, de ce fameux numerus clausus (ce quota qui limite le nombres d’étudiants en médecine), et du concours couperet en PACES. "C'est une très bonne chose", estime Robert Pelmard, professeur de chimie à l'Université des Antilles. "Le dernier étudiant recalé a environ 13 de moyenne. Avec cette note, l'étudiant est bon. Et pourtant, il est recalé".
Regardez le reportage de Catherine Gonier-Cléon et Olivier Nicolas-dit-Duclos.
Les étudiants approuvent ce changement, tout comme les professionnels de santé. L'objectif est d'augmenter de 20 % le nombre de médecins formés. L'une des mesures phares du projet de loi Santé veut lutter contre les déserts médicaux.
C'est décourageant de voir qu'il y a très peu de places pour un nombre conséquent d'élèves. Mais en même temps, ça nous permet de nous motiver pour apprendre tous les cours, essayer de faire de notre mieux pour réussir. Ça nous donne des habitudes de travail plus conséquentes aussi, juge Irwin, 18 ans.
Mardi (19 mars 2019), l'Assemblée nationale a approuvé la suppression, pour la rentrée 2020, de ce fameux numerus clausus (ce quota qui limite le nombres d’étudiants en médecine), et du concours couperet en PACES. "C'est une très bonne chose", estime Robert Pelmard, professeur de chimie à l'Université des Antilles. "Le dernier étudiant recalé a environ 13 de moyenne. Avec cette note, l'étudiant est bon. Et pourtant, il est recalé".
Regardez le reportage de Catherine Gonier-Cléon et Olivier Nicolas-dit-Duclos.