Le syndicat FO avait bloqué les portes d’entrée de l'IFSI, l’Institut de Formation aux Soins Infirmiers, à Fort-de-France, lundi (5 septembre), pour dénoncer un "passe- droit" accordé à deux étudiants belges. En fait de belges il s’agit de martiniquais !
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Deux martiniquais ont débuté leur parcours d’études de soins infirmiers en Belgique. L’un est encore à Bruxelles et l’autre, une jeune fille, est déjà en Martinique. Ces jeunes gens souhaitent poursuivre leurs études brutalement interrompues suite à l’attentat du 22 mars 2016 au métro Maelbeek dans la capitale belge. Victimes directes de cet attentat, traumatisés après cet événement et toujours en soins, ils ne souhaitent pas pour autant abandonner leurs études mais se disent dans l’incapacité de poursuivre leurs formations sur le territoire belge.
C’est la méthode ministérielle que dénonce à ce jour le syndicat FO (Force Ouvrière), qui estime que la ministre a outrepassé ses droits sans tenir compte de la règle. Le syndicat se dit prêt à poursuivre son combat au nom des autres martiniquais qui eux sont dans l’obligation de passer le concours d’entrée à l’Institut de formations aux soins infirmiers. Écoutez Jean-Pierre Jean-Louis, interrogé par Pédro Monnerville. Le syndicat FO affirme n’avoir aucun grief à l’encontre des deux jeunes martiniquais dont celle qui a obtenu la dérogation auprès de la ministre, mais décide d'une procédure de référé dans cette affaire.
FO dénonce une forme de discrimination
La jeune fille a été rapatriée en France mais n’a pu reprendre le cours normal de sa vie. Ces jeunes ont donc demandé la possibilité de continuer leur formation auprès de leur proches. La ministre de la santé a répondu favorablement notamment à la jeune martiniquaise par dérogation. Une injonction auprès des services de santé de la Martinique en passant par la Préfecture lui autorisant de poursuivre ses études sans avoir à passer le concours d’entrée à l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers).C’est la méthode ministérielle que dénonce à ce jour le syndicat FO (Force Ouvrière), qui estime que la ministre a outrepassé ses droits sans tenir compte de la règle. Le syndicat se dit prêt à poursuivre son combat au nom des autres martiniquais qui eux sont dans l’obligation de passer le concours d’entrée à l’Institut de formations aux soins infirmiers. Écoutez Jean-Pierre Jean-Louis, interrogé par Pédro Monnerville. Le syndicat FO affirme n’avoir aucun grief à l’encontre des deux jeunes martiniquais dont celle qui a obtenu la dérogation auprès de la ministre, mais décide d'une procédure de référé dans cette affaire.