Daniel Herelle est l’un des derniers adeptes de cette pratique car le mollusque est de plus en plus rare et nécessite d’affronter une mer tumultueuse pour le dénicher aux creux des rochers.
Daniel Herelle a grandi près de la mer. Petit il ramassait les brigos dans les rochers à pied, puis plus grand, il s’est mis à plonger pour pêcher le précieux coquillage.
En 30 ans, il a constaté une raréfaction de la ressource, il pointe du doigt la pollution à la chlordécone, les sargasses, mais aussi "une pêche irraisonnée de certains qui ramassent des brigos trop petits et les mères avant la ponte des œufs", dénonce-t-il.
Pour Daniel Herelle cette pratique est devenue une affaire de spécialistes, il faut être un très bon nageur pour ne pas se faire emporter par une vague sur les rochers, il est d’ailleurs détenteur du BNSSA (brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique).
Le pêcheur appelle à une prise de conscience pour que les enfants et petits-enfants puissent eux aussi déguster un jour des brigos.