Une dizaine d’associations foyalaises fait appel à la ville de Fort-de-France pour lui faire part des difficultés financières qu’elles rencontrent. Ces associations ne perçoivent plus les subventions pourtant promises par la CTM et l'État.
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À l’origine, inscrites dans un dispositif "Booster d’emplois", porté par l’ancienne majorité régionale, les associations de Fort-de-France, devaient bénéficier de subventions leur permettant notamment de payer les salariés. Avec la nouvelle majorité de la CTM, ce dispositif n’a pas été reconduit et depuis, bon nombre d’associations ne sont plus en mesures de faire face à leurs obligations, ni de faire d’avance sur une trésorerie qu’elles n’ont pas.
La part de l'État qui repose notamment sur les contrats d’avenir est souvent versée en retard, plus de 6 mois d’attente pour certaines associations. Les projets sont de fait à l’arrêt. "Une situation déplorable, peste une responsable d’associations, nous sommes harcelés par les salariés qui veulent être payés c’est normal …Mais nous ne pouvons pas".
Écoutez le témoignage de Leatitia Ferjule, chargée de projets de l'association Ouanakera, qui travaille pour l'insertion des jeunes de quartiers.
L’édilité foyalaise refuse de faire de ce dossier, une affaire politique mais se dit être vigilant. Il compte trouver appui auprès de l’association des maires de Martinique. Fort-de-France ne serait pas seule dans le cas. Il faut selon Didier Laguerre, trouver des solutions pour pérenniser l’activité de ces associations Il se dit être le porte-parole des associations de sa ville qui compte près de 400 associations….
La part de l'État qui repose notamment sur les contrats d’avenir est souvent versée en retard, plus de 6 mois d’attente pour certaines associations. Les projets sont de fait à l’arrêt. "Une situation déplorable, peste une responsable d’associations, nous sommes harcelés par les salariés qui veulent être payés c’est normal …Mais nous ne pouvons pas".
Écoutez le témoignage de Leatitia Ferjule, chargée de projets de l'association Ouanakera, qui travaille pour l'insertion des jeunes de quartiers.
Son Leatitia Ferjule
Des voix s’élèvent pour dénoncer une liste noire
Les associations attendent du maire de Fort-de-France qu’il soit l’étendard de leurs causes. Didier Laguerre entend porter le dossier au niveau de la CTM, mais a tenu à préciser que les finances de la ville ne sont pas extensibles, tout en se félicitant du travail de terrain réalisé par ces structures. "J’espère qu’il n’existe pas de listes noire, on m’en parle, mais je n’ai pas de certitudes à ce propos".Itw Laguerre