Comme chaque année, le stationnement est gratuit à Fort-de-France durant tout ce mois d'août. Une occasion pour les chalands de consacrer plus de temps aux emplettes, mais cette mesure ne suscite pas spécialement plus d'engouement que d'habitude dans les magasins selon la plupart des commerçants.
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Le stationnement gratuit à Fort-de-France pendant tout ce mois d'août est chaque année l'occasion pour les chalands de consacrer plus de temps aux emplettes.
Mais selon la plupart des commerçants, cette mesure ne suscite pas spécialement plus d'engouement que d'habitude dans les magasins.
Les professionnels évoquent surtout un manque de dynamisme général dans "un centre-ville qui se meurt", disent-ils. "Par rapport à la gratuité du mois d'août, je ne vois pas de différence quand c'est payant. La ville en elle-même est morte, on ne va pas cacher ça. Il manque de l'animation, de vie", insiste une autre commerçante. Félix Saint-Louis est le propriétaire d'un des plus anciens établissements de prêt-à-porter de l'île. Une enseigne ouverte depuis 1936 qu'il essaye encore de maintenir à flot, malgré les nombreuses difficultés.
Peu de clients
Mais selon la plupart des commerçants, cette mesure ne suscite pas spécialement plus d'engouement que d'habitude dans les magasins.
"Fort-de-France n'est plus, il y a beaucoup de magasins qui ferment. Même si le stationnement est gratuit, les gens préfèrent aller dans les centres commerciaux, où ils peuvent trouver plus de places et être à l'aise. Ce serait bien si c'était gratuit toute l'année ", estime une commerçante.
Les professionnels évoquent surtout un manque de dynamisme général dans "un centre-ville qui se meurt", disent-ils. "Par rapport à la gratuité du mois d'août, je ne vois pas de différence quand c'est payant. La ville en elle-même est morte, on ne va pas cacher ça. Il manque de l'animation, de vie", insiste une autre commerçante. Félix Saint-Louis est le propriétaire d'un des plus anciens établissements de prêt-à-porter de l'île. Une enseigne ouverte depuis 1936 qu'il essaye encore de maintenir à flot, malgré les nombreuses difficultés.
Félix Saint-Louis