Des jeunes en bandes organisées volent portables et portefeuilles aux clients d'un établissement ouvert tard dans la nuit à Fort-de-France. Cette situation qui dure depuis plusieurs semaines, devient préoccupante.
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Les services de police enregistrent 4 plaintes pour agression lors du week-end du 24 au 25 juillet 2020, à la sortie d'un établissement à Fort-de-France. Et cela fait au moins trois semaines, qu'une bande de jeunes agresse les clients à la sortie.
Lors du dernier week-end, les 24 et 25 juillet 2020, cet incident semble s'être accentué avec au moins une dizaine d’agressions, selon des témoins. La manière de procéder laisse à penser aux forces de l’ordre qu'il s'agit de jeunes des quartiers environnants. En effet, une fois leurs méfaits accomplis, la bande repart en direction du centre-ville de Fort-de-France.
Les agresseurs n’utiliseraient pas d’armes. Mais plusieurs victimes affirment avoir été menacé de mort. "Un ou plusieurs jeunes fouillaient dans leurs poches pour prendre un objet capable de mettre leurs menaces à exécution. Cette scène pourrait aussi avoir pour objectif d’intimider les victimes", confie un proche d'une victime.
"Nous envisageons de multiplier les patrouilles dans ce secteur", promet la direction de la police nationale qui mène l'enquête depuis les plaintes déposées.
Au moment de regagner leurs véhicules, les clients sont confrontés à une dizaine de deux-roues selon un scénario bien rodé. Les conducteurs restent aux guidons de leurs machines. Leurs passagers en descendent, encerclent leurs victimes en leur demandant portefeuilles, et téléphones portables.
Lors du dernier week-end, les 24 et 25 juillet 2020, cet incident semble s'être accentué avec au moins une dizaine d’agressions, selon des témoins. La manière de procéder laisse à penser aux forces de l’ordre qu'il s'agit de jeunes des quartiers environnants. En effet, une fois leurs méfaits accomplis, la bande repart en direction du centre-ville de Fort-de-France.
Pas d'armes apparentes mais des "attitudes persuasives"
Les agresseurs n’utiliseraient pas d’armes. Mais plusieurs victimes affirment avoir été menacé de mort. "Un ou plusieurs jeunes fouillaient dans leurs poches pour prendre un objet capable de mettre leurs menaces à exécution. Cette scène pourrait aussi avoir pour objectif d’intimider les victimes", confie un proche d'une victime.
"Nous envisageons de multiplier les patrouilles dans ce secteur", promet la direction de la police nationale qui mène l'enquête depuis les plaintes déposées.