Le Club Olympique de Trénelle se fraie une place dans l'élite du football martiniquais

Quelques joueurs du Club Olympique de Trénelle avec leur entraîneur Jean-François Go (crâne rasé).
C’est une bien belle aventure que vit l’équipe du CO Trénelle. L’équipe foyalaise a accédé pour la première fois de son histoire à l’élite du football martiniquais en Régional 1. La saison 2019/2020 a plutôt bien commencé.
Le début de saison est plutôt tonitruant. Avec un match nul face à l’US Robert, une défaite contre l’Aiglon, une victoire devant le Club Colonial, et deux victoires en coupe de France, le Club Olympique de Trénelle (COT), ne pouvait pas mieux espérer. Ces bons résultats ont déjà une première conséquence. Les joueurs répondent présents lors des entraînements sous la houlette de l’ancien gardien de buts, Jean-François Go, et de ses adjoints.
 

L’objectif premier est forcément le maintien


Pour le président Thierry Molinier, il faut voir plus loin. Le CO Trénelle compte un peu plus de 200 licenciés répartis sur 7 sections engagés en championnat. Le club a gravi les échelons très rapidement. 2 niveaux en 3 ans. Et tout cela a un coût.

Le COT doit donc se structurer et trouver des partenaires financiers pour "ne plus juste survivre" comme le rappelle Thierry Molinier. Une tâche plutôt ardue, car le quartier de Trénelle a souvent eu mauvaise presse, par le passé. Une image que le club veut gommer avec un volet "insertion" qui tient toute l’équipe à cœur. 
Le C.O Trénelle à l'entraînement.

Le club se donne aussi une mission sociale


Le COT a déjà mené des actions qui vont bien au-delà de la pratique du football. Un kiosque d’information a vu le jour pour orienter, informer et former. Un espace numérique a été mis à disposition du public. Un volet "service à la personne" à destination des personnes âgées existe aussi. Des actions qui sont en phase avec la devise du Club : Solidarité, Sport, Insertion.

Aujourd’hui, le COT est plus qu’une simple association limitée au quartier de Trénelle. Elle accueille de nouveaux membres en provenance d’autres quartiers de la ville, comme Volga, Langellier-Bellevue, Tocade, l’Hermitage ou encore les Terres-Sainville.

La petite graine  plantée en novembre 1970 a plus que germé. Il ne lui reste plus qu’à grossir et commencer à faire un peu d’ombre aux autres ténors de Fort-de-France comme le Golden Star, le Club Colonial, le Good Luck ou encore l’Excelsior.