Malgré kannaval-la bel, Vaval ka kité nou

Sa majesté "Vaval 2020" à Fort-de-France
La nouvelle a fusé, au beau milieu de la nuit,sa Majesté Vaval 2020 est décédé des suites d'une "Chlordéconite aiguë" et d'une "coronaïque 20 avérée". Les carnavaliers le fêteront et l'accompagneront cet après-midi, partout dans l'île avant son incinération à 19 h à Fort-de-France.(Malecon)
La visite officielle de sa majesté Vaval 2020, tout de bleu vêtu, qui a débuté dimanche 23 février s'achève aujourd'hui, mercredi des cendres, (26 février 2020) tristement.
L'information a fuitée, dans toutes les soirées rouge Mardi Gras, dans toutes les boîtes de nuit et les "touffé yen-yen". Vaval est décédé, malgré l'accueil chaleureux reçu de partout.
 

Une mort due à la chloredéconite aiguë et une coronaïque avérée


Selon les dernières informations, le corps médical a diagnostiqué une "chlordéconite aiguë" et une "coronaïque 20 avérée". Malgré l'hommage rendu par la population et les milliers de carnavaliers (musiciens, danseurs, spectateurs) il a tiré sa révérence. 

Voir l'avis d'obsèques de Paulo Assouvie :
Pourtant son passage laissait augurer une grande ferveur, des vidés de toute beauté, des chants endiablés, des rythmes frénétiques, des tohu-bohu effrénés et des déhanchements farouches.Mais l'actualité a eu raison du Monarque. 
 

Les dispositions prises, pour  respecter ses dernières volontés

L'embonpoint de sa majesté n'empêchait pas sa joie de vivre, l'amour de toutes les musiques, même celles qui choquent et favorisent les entrechocs.

Dans son testament, il est demandé à toutes les familles, groupes à pieds précurseurs de son arrivée (la liste serait fastidieuse), les orchestres de rue, les musiciens "badjoleurs", les maquilleurs et maquilleuses, les vendeurs de boissons, les autorités chargés de sécurité, les "bradjacks", de mettre tout en oeuvre pour le conduire (Vaval 2020) à sa dernière demeure.
 

Un seul code de couleur : Noir et blanc


Adulé depuis janvier 2020 après l'épiphanie, Vaval renaissant de ses cendres a prévu pour son enterrement et son incinération que le peuple soit habillé en noir et blanc, dans une unité profonde, dans une fusion indescriptible et dans l'allégresse d'une fin sans fin. Les pleureuses et le corps ecclésiastique pourront entonner "malgré la vi-a-bel, Vaval Ka Kité nou".