Ce vendredi 28 avril à midi, Alain Miroite, l’administrateur judiciaire en charge du dossier France Antilles, va clore les candidatures pour la reprise du groupe Antilles-Guyane Media. Au moins trois repreneurs seraient intéressés.
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Nous vous parlions déjà du projet d’Aude Jacques-Ruettard (AJR Participation). La nièce de Robert Hersant, fondateur du quotidien en 1964, est actionnaire minoritaire mais entend reprendre l’entreprise. Elle doit composer avec la concurrence d’au moins deux autres repreneurs.
En face d’AJR Participation associé à Philippe Labi, homme de presse connu des milieux parisiens de l’information, il y aurait un groupe de personnalités locales accompagné d'industriels français implantés en Martinique. Parmi eux, la financière Duval déjà présente dans le projet du centre commercial Perrinon, à Fort de France. Ce projet serait selon PressNews, piloté par l’actuel dirigeant d’Antilles Guyane Média.
Face à la communication très active de Philippe Labi et d’Aude Jacques-Ruettard, ce groupe se fait entendre d’abord sur un plan juridique. L’argument avancé : Aude Jacques-Ruettard, en tant qu’actionnaire minoritaire, en froid avec son oncle Philippe Hersant, ne serait pas apte, à déposer un dossier de reprise.
Notons qu'un groupe guadeloupéen se serait fait connaître auprès de l'administrateur judiciaire au cours de ces dernières heures. Il y aurait ainsi 3 repreneurs en lice.
Une lutte qui se déroule sous l’œil, pas si impassible que cela, des salariés du groupe
Les salariés sont un peu plus de 300 aux Antilles et en Guyane à subir cette situation. Un personnel fatigué et lassé par des plans d’économies, des mises en redressement judiciaire, des plans sociaux. Le journal a mal géré le virage du numérique et son imprimerie est obsolète. PresseNews indique qu’il faudrait que le nouveau repreneur, soit en mesure de mettre tout de suite sur la table, 10 millions d’euros pour la modernisation du matériel.
C’est beaucoup d’argent pour France Antilles, seul quotidien publié à Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Cayenne. Le groupe est fortement endetté et aurait perdu 6 millions d’euros pour 45 millions de chiffre d’affaires en 2016.
À cela s’ajoute un climat délétère, ponctué de tracts anonymes. Dernier en date signé d’un mystérieux "France Antilles Doubout". Un document anonyme, dans lequel l’actuel directeur général est montré du doigt pour sa gestion de ces dernières années.
"France Antilles Doubout" s’interroge sur les liens entre le directeur général, l’administrateur judiciaire, et une responsable juridique d’Antilles Guyane Média, ancienne collaboratrice de l’administrateur judiciaire. L’actuel secrétaire du Conseil d’Entreprise est lui aussi visé. Il est accusé de ne pas avoir travaillé dans l’intérêt des autres salariés.
La reprise de France-Antilles est décidément un dossier bien sensible...
En face d’AJR Participation associé à Philippe Labi, homme de presse connu des milieux parisiens de l’information, il y aurait un groupe de personnalités locales accompagné d'industriels français implantés en Martinique. Parmi eux, la financière Duval déjà présente dans le projet du centre commercial Perrinon, à Fort de France. Ce projet serait selon PressNews, piloté par l’actuel dirigeant d’Antilles Guyane Média.
Face à la communication très active de Philippe Labi et d’Aude Jacques-Ruettard, ce groupe se fait entendre d’abord sur un plan juridique. L’argument avancé : Aude Jacques-Ruettard, en tant qu’actionnaire minoritaire, en froid avec son oncle Philippe Hersant, ne serait pas apte, à déposer un dossier de reprise.
Notons qu'un groupe guadeloupéen se serait fait connaître auprès de l'administrateur judiciaire au cours de ces dernières heures. Il y aurait ainsi 3 repreneurs en lice.
Une lutte qui se déroule sous l’œil, pas si impassible que cela, des salariés du groupe
Les salariés sont un peu plus de 300 aux Antilles et en Guyane à subir cette situation. Un personnel fatigué et lassé par des plans d’économies, des mises en redressement judiciaire, des plans sociaux. Le journal a mal géré le virage du numérique et son imprimerie est obsolète. PresseNews indique qu’il faudrait que le nouveau repreneur, soit en mesure de mettre tout de suite sur la table, 10 millions d’euros pour la modernisation du matériel. C’est beaucoup d’argent pour France Antilles, seul quotidien publié à Fort-de-France, Pointe-à-Pitre et Cayenne. Le groupe est fortement endetté et aurait perdu 6 millions d’euros pour 45 millions de chiffre d’affaires en 2016.
À cela s’ajoute un climat délétère, ponctué de tracts anonymes. Dernier en date signé d’un mystérieux "France Antilles Doubout". Un document anonyme, dans lequel l’actuel directeur général est montré du doigt pour sa gestion de ces dernières années.
"France Antilles Doubout" s’interroge sur les liens entre le directeur général, l’administrateur judiciaire, et une responsable juridique d’Antilles Guyane Média, ancienne collaboratrice de l’administrateur judiciaire. L’actuel secrétaire du Conseil d’Entreprise est lui aussi visé. Il est accusé de ne pas avoir travaillé dans l’intérêt des autres salariés.
La reprise de France-Antilles est décidément un dossier bien sensible...