France-Antilles : le personnel attend l’avenir avec fébrilité

Le siège du journal France-Antilles à Fort-de-France (Martinique).
L'administrateur judiciaire en charge du dossier France-Antilles, présente au personnel ce jeudi 14 novembre 2019, les offres de reprise ainsi que les postes supprimés sur les sites de Guadeloupe, Martinique et Guyane.
Un CSE (Comité Social et Économique) extraordinaire du groupe France-Antilles est convoqué ce jeudi 14 novembre 2019 à 14 heures en visio-conférence à Fort-de-France (Martinique), Baie-Mahault (Guadeloupe) et Cayenne (Guyane).

Dans l'attente de l'audience du tribunal mixte de commerce de Fort-de-France repoussé au 5 décembre prochain, les salariés du groupe seront ce jeudi face à l'administrateur judiciaire. Ce dernier va détailler les trois offres de reprise ainsi que la liste des postes supprimés dans chaque service, sur les trois sites de Guadeloupe de Guyane et de Martinique. Le groupe compte près de 250 salariés.


Des réductions de postes en perspective


Dans les trois dossiers, la réorganisation du groupe à un impact social. Le groupe passerait de 250 salariés à 114 collaborateurs sur les trois territoires dans l'offre de AJR de Aude Jacques-Ruettard, la nièce de Philippe Hersant, patron du groupe Hersant Media (GHM) – ex France Antilles).

Le projet Octopus Network porté les investisseurs Blandin et Frixon, table sur la reprise de 31 salariés sur les 250 (Une évaluation non définitive et modifiable avant l'audience).

Le troisième dossier concerne exclusivement la Guyane. Il est présenté par Philippe Alcide dit Clauzel qui reprend 14 salariés sur 25 en poste à Cayenne.


Vers le tout  numérique ?


Toutes les hypothèses sont envisagées pour la poursuite de l'activité de France-Antilles : développement numérique, périodicité des parutions, nouveaux modèles publicitaires...

L'actionnaire AJR qui gère le groupe prévoit une publication du journal tri-hebdomadaire avec un développement du numérique et un outil de production qui serait basé en Guadeloupe. La Guyane passerait au 100% numérique. 
Le personnel attend avec une certaine fébrilité.