À la veille d'un examen peut être décisif du dossier du groupe France-Antilles au tribunal de commerce, deux offres sont sur la table, mais aucune n'est acceptable. Suppression de 126 postes ou liquidation ? Les salariés sont pessimistes.
Le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France doit se prononcer jeudi 5 décembre 2019, sur l'avenir de France-Antilles. "240 salariés en Martinique, Guadeloupe et en Guyane sont très inquiets quant à la survie du journal et de l'ensemble de ses supports (Créola, Nostalgie, Choubouloute, 97.2, Le Mag...)", répètent les représentants du personnel.
Il faut reconnaître qu'ils n'ont pas de quoi être optimiste. La date de dépôt d'amélioration des offres est arrivée à terme lundi soir (2 décembre), sans changement notable.
Le projet d'AJR Participations (l'actionnaire actuel), envisage la parution en Martinique, d'une édition tri-hebdomadaire imprimée en Guadeloupe, avec le licenciement de 126 salariés en Martinique, Guadeloupe et Guyane. La Guyane passerait au 100% numérique.
Le groupe est fortement endetté et aurait perdu près de 6 millions d’euros, d’autant que la structure a eu du mal à amorcer le virage du numérique.
Les instances représentatives du personnel (IRP) et les membres du CSE (Comité Social et Économique), sont convoqués à une réunion ce mercredi 4 décembre avec l'administrateur. Ils seront consultés sur les offres recues, et le projet de licenciement économique.
Les salariés se sont rassemblés en silence lundi matin (2 décembre), habillés en noir, (en signe de deuil ?), devant le siège du journal à Fort-de-France, en attendant le rendez-vous au tribunal, jeudi.
Il faut reconnaître qu'ils n'ont pas de quoi être optimiste. La date de dépôt d'amélioration des offres est arrivée à terme lundi soir (2 décembre), sans changement notable.
Deux offres très différentes
Le projet d'AJR Participations (l'actionnaire actuel), envisage la parution en Martinique, d'une édition tri-hebdomadaire imprimée en Guadeloupe, avec le licenciement de 126 salariés en Martinique, Guadeloupe et Guyane. La Guyane passerait au 100% numérique.
Le second repreneur, Octopus Network (porté par Bruno Blandin, Mario Moradel et Jean-Yves Frixon), n'a toujours pas amélioré son offre initiale. Il entend reprendre 31 salariés sur les trois territoires. "Une offre pas recevable en l'état" par l'administrateur, puisque les catégories sociales des 31 salariés repris n'ont pas été précisées et il y aussi dans cette offre une clause suspensive.Le financement du projet, évalué à 9 millions d'euros, n'est toujours pas bouclé, à quelques jours d'une audience décisive, constatent nos confrères.
Un groupe endetté et fragilisé par la révolution numérique
Le groupe est fortement endetté et aurait perdu près de 6 millions d’euros, d’autant que la structure a eu du mal à amorcer le virage du numérique.
Les instances représentatives du personnel (IRP) et les membres du CSE (Comité Social et Économique), sont convoqués à une réunion ce mercredi 4 décembre avec l'administrateur. Ils seront consultés sur les offres recues, et le projet de licenciement économique.
Les salariés se sont rassemblés en silence lundi matin (2 décembre), habillés en noir, (en signe de deuil ?), devant le siège du journal à Fort-de-France, en attendant le rendez-vous au tribunal, jeudi.