Les sélections des Bleus et des Soccerros ont en commun d’être composées d’une majorité de joueurs dont les parents viennent de l’étranger. Preuve supplémentaire de la formidable capacité d’intégration recélée par le football.
Jean-Marc Party•
Le football est un sport d’immigrés. Pour être précis : de fils ou de petit-fils d’immigrés. C’est typiquement le cas pour la France et l’Australie. Ces deux sélections comptent parmi celles comptant le plus grand nombre de joueurs dont au moins un parent vient d'ailleurs.
"Le camerounais Samuel Umtiti donne le ballon à l'angolais Blaise Matuidi qui fait la passe au togolais Corentin Toliso, qui le détourne pour le malien N'golo Kanté, le malien donne le ballon au camerounais M'bappé puis au malien Dembélé, dribble du malien et passe décisive au guinéen Paul Pogba et..... Buttttt pour la FRANCE". (steveceleste sur Whatsapp).
Pour les Bleus, 18 des 23 sélectionnés ont un père ou une mère natifs d’Afrique noire, d’Afrique du nord, d’autres pays d’Europe ou de l’outre-mer français. Pour les Socceroos d'Australie, au moins 12 joueurs sont dans ce cas.
Où est le problème ? Nulle part. S’il fallait illustrer les vertus d’intégration sociale et culturelle du football, l’Australie et la France en sont des exemples frappants.