Le Premier ministre a dévoilé un nouveau plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Priorité : la répression des injures proférées sur internet. Une loi est en préparation. Quel résultat doit-on en attendre ?
La France est-elle malade du racisme ? Question naïve ou insidieuse, selon les uns ou les autres. Relevons cependant qu’il n’est pas innocent que le Premier ministre ait dévoilé les grandes lignes d’un plan de lutte contre ce qu’il estime être un fléau.
Priorité sera donnée à traquer ceux qui publient leurs injures sur internet. Les torrents de haine se déversent sans limite sur les plateformes numériques, selon l’animateur du groupe de travail chargé de préparer une loi.
Ce texte, une fois adopté, donnera la possibilité de faire pression sur les éditeurs et sur les utilisateurs de ces plateformes afin d’engager des poursuites judiciaires. Un plan couvrant la période 2018-2020, "large et ambitieux" pour le Premier ministre. L’entourage d’Edouard Philippe souligne qu’il engage "un combat personnel" contre cette tare.
Le dispositif prendra la suite d’un premier, élaboré dans un climat de déferlement d’actes contre Juifs et musulmans après les attentats de janvier 2015 à Paris. Une nouvelle loi donc, alors qu’il en existe déjà deux, suffisamment contraignantes.
La loi de 1972 portant le nom de René Pleven, ministre gaulliste de la Justice, indique que le racisme est un délit. La loi de 1990 portant le nom du député communiste Jean-Claude Gayssot, permet de réprimer ce délit.
Ce que deux lois n’ont pas accompli, une troisième le pourra-t-elle ? Internet autorisant l’anonymat, le combat sera de longue haleine pour dissuader les racistes de répandre leur fiel impunément. Surtout que certains leaders politiques assument la haine de l’étranger, par leurs propos ou leur attitude.
Décidément, il est temps de méditer à nouveau sur ces mots d’Aimé Césaire : "Une civilisation incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente".
Priorité sera donnée à traquer ceux qui publient leurs injures sur internet. Les torrents de haine se déversent sans limite sur les plateformes numériques, selon l’animateur du groupe de travail chargé de préparer une loi.
Ce texte, une fois adopté, donnera la possibilité de faire pression sur les éditeurs et sur les utilisateurs de ces plateformes afin d’engager des poursuites judiciaires. Un plan couvrant la période 2018-2020, "large et ambitieux" pour le Premier ministre. L’entourage d’Edouard Philippe souligne qu’il engage "un combat personnel" contre cette tare.
Ce que deux lois n’ont pas accompli, une troisième le pourra-t-elle ?
Le dispositif prendra la suite d’un premier, élaboré dans un climat de déferlement d’actes contre Juifs et musulmans après les attentats de janvier 2015 à Paris. Une nouvelle loi donc, alors qu’il en existe déjà deux, suffisamment contraignantes.
La loi de 1972 portant le nom de René Pleven, ministre gaulliste de la Justice, indique que le racisme est un délit. La loi de 1990 portant le nom du député communiste Jean-Claude Gayssot, permet de réprimer ce délit.
Ce que deux lois n’ont pas accompli, une troisième le pourra-t-elle ? Internet autorisant l’anonymat, le combat sera de longue haleine pour dissuader les racistes de répandre leur fiel impunément. Surtout que certains leaders politiques assument la haine de l’étranger, par leurs propos ou leur attitude.
Décidément, il est temps de méditer à nouveau sur ces mots d’Aimé Césaire : "Une civilisation incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente".