Le chef de l’État est venu sur place constater l’ampleur des dégâts, écouter la population et assurer les habitants de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy qu’ils bénéficieront de la solidarité du pays tout entier. Et de quoi sera fait demain ? La question est sur toutes les lèvres.
La France n’est pas un pays tropical. Sinon, ça se saurait. Ce qui explique le manque d’anticipation et les cafouillages postérieurs au passage de l’ouragan dévastateur. La France n’est pas un pays tropical. Sinon, le président de tous les Français aurait su que notre archipel a connu des ouragans destructeurs, même avant les premiers relevés de 1931. La France n’est pas un pays tropical, pas plus que la Hollande ou la Grande-Bretagne.
Sinon, leurs gouvernements n’auraient pas agi de la même façon que leur homologue français. Le Premier ministre hollandais essuie une salve de critiques à Amsterdam et sur place, à Sint-Marteen, Saba, Saint-Eustache. Même traitement pour son homologue britannique pour ce qui concerne Anguilla, les Îles Vierges, les Îles Turks-and-Caïcos.
La France n’est pas un pays tropical. Sinon les gouvernements successifs auraient pris conscience de l’inconscience de certains promoteurs immobiliers qui ont abusé du dispositif de défiscalisation des investissements. Le tout-tourisme comme modèle de développement a entraîné le non-respect des normes de sécurité des constructions et de protection de la population.
Maisons sur la zone protégée des 50 pas géométriques, toitures non protégés par une dalle en béton, abandon du bois qui résiste aux tempêtes, constructions anarchiques sans plan d’urbanisme - celui élaboré par la Collectivité territoriale ayant été jugé trop contraignant. Les négligences des Saint-Martinois expliquent partiellement leur malheur. D’ailleurs, sommes-nous exonérés, ici, de ce genre de dérives ?
D’où l’appel lancé par le président de la Collectivité territoriale de Saint-Martin, Daniel Gibbs, pour une reconstruction faisant table rase du passé récent. Il souhaite mettre en avant des solutions écolo-compatibles en tenant compte des nouvelles contraintes climatiques. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Mais à ce point, il est permis de se poser des questions sur notre intelligence collective. A Saint-Martin comme ailleurs.
Sinon, leurs gouvernements n’auraient pas agi de la même façon que leur homologue français. Le Premier ministre hollandais essuie une salve de critiques à Amsterdam et sur place, à Sint-Marteen, Saba, Saint-Eustache. Même traitement pour son homologue britannique pour ce qui concerne Anguilla, les Îles Vierges, les Îles Turks-and-Caïcos.
La France n’est pas un pays tropical. Sinon les gouvernements successifs auraient pris conscience de l’inconscience de certains promoteurs immobiliers qui ont abusé du dispositif de défiscalisation des investissements. Le tout-tourisme comme modèle de développement a entraîné le non-respect des normes de sécurité des constructions et de protection de la population.
Maisons sur la zone protégée des 50 pas géométriques, toitures non protégés par une dalle en béton, abandon du bois qui résiste aux tempêtes, constructions anarchiques sans plan d’urbanisme - celui élaboré par la Collectivité territoriale ayant été jugé trop contraignant. Les négligences des Saint-Martinois expliquent partiellement leur malheur. D’ailleurs, sommes-nous exonérés, ici, de ce genre de dérives ?
D’où l’appel lancé par le président de la Collectivité territoriale de Saint-Martin, Daniel Gibbs, pour une reconstruction faisant table rase du passé récent. Il souhaite mettre en avant des solutions écolo-compatibles en tenant compte des nouvelles contraintes climatiques. A quelque chose malheur est bon, dit-on. Mais à ce point, il est permis de se poser des questions sur notre intelligence collective. A Saint-Martin comme ailleurs.