Cette première édition de "Lakou Palima" a eu lieu au marché du Gros Morne. La manifestation qui a regroupé les ateliers de marré tête et la vente de bijoux artisanaux était aussi une espace débat sur la souveraineté alimentaire et l’avenir de la nation Martinique.
Se référant à l’économiste et philosophe René Menil, la Martinique est en légitime défense. Le combat pour l’émancipation du peuple doit se poursuivre. Mais il passe d’abord par l’unité des forces souverainistes, patriotes et anticolonialistes.
Comme beaucoup d’autres avant lui, Francis Carole a lancé un appel au rassemblement et à l’unité.
Il suffit de regarder les 10 dernières années et j’observe que le peuple martiniquais, à travers les actions menées, est dans un processus de libération. On ne l’aura pas en 2026 ou en 2027, mais nous sommes dans une phase d’émancipation nationale.
Francis Carole, président du Palima
Il affirme que de plus en plus les Martiniquais veulent prendre en main leurs propres affaires. Pour aller plus loin, il faut construire une cohésion et une cohérence sur tous les fronts avec l’objectif d’ouvrir l’accès du peuple martiniquais à la souveraineté.
Je m’adresse au camp des souverainistes, au camp des patriotes, au camp des anticolonialistes, tous les Martiniquais doivent se mettre d’accord pour créer une plateforme d’idées pour aider notre pays.
Même si les groupes ne sont pas d’accord sur tout, une solidarité collective est essentielle pour l’avenir de Martinique.
Si entre nous c’est la guerre permanente, l’état français n’aura rien d’autre à faire que de s’asseoir avec un ponch, le siroter et attendre que 3000 personnes par ci, 3000 personnes par la arrivent ici chaque année et qu’on devient minoritaire dans notre propre pays.
Francis Carole
Selon le président du Palima, la clef de la réussite pour la création de la nation Martinique est la solidarité entre les différentes frondes de lutte.