Ce 5 mai 2018, c'est le premier anniversaire de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. Son bilan sera tiré au bout de son quinquennat. Ce qui n’empêche pas de se demander ce qui a changé chez nous ces douze derniers mois.
Emmanuel Macron a-t-il anesthésié la classe politique de la Martinique ? Un an après son élection, le président-fondateur d’un mouvement politique tirant sa substance de ses concurrents n’a pas convaincu, ni suscité une franche opposition chez nous.
Seules quelques syndicalistes se positionnent contre la politique gouvernementale. Il est vrai que plusieurs réformes votées ou en passe de l’être touchent le domaine économique et social. De la réforme du code du travail à la fin des emplois aidés en passant par la suppression de l’ISF, l’orientation libérale de l’exécutif remet en cause les grands équilibres de ces dernières décennies.
Sur le plan politique, silence radio, ou presque. Les maires du Lorrain, de Case-Pilote et de Saint-Pierre ont rejoint En Marche. Et c’est tout. Complaisance ici ou attentisme là, nos dirigeants ne prennent guère position ni pour, ni contre le gouvernement.
La population manifeste, elle aussi, son désintérêt. Elle semble indifférente à une politique qu’elle n’a pas approuvée. Le président n’a été choisi que par 25% des électeurs au 1er tour chez nous. Et il a été largement élu par défaut contre l’extrême-droite, au terme d’une abstention massive.
Bien malin celui qui peut dire quel était le programme du candidat Macron. De grands principes généraux et une rhétorique ciselée selon les canons de la communication moderne, mais peu de perspectives précises. C’est typiquement le cas pour sa politique de l’outre-mer. Hormis les Assises auxquelles ont participé les citoyens et les forces vives, aucune réforme d’envergure n’est en chantier.
L’heure n’est pas encore à la révolution. Les conservateurs l’ont bien compris. Ils se réjouissent de l’immobilisme ambiant. Ils sont en phase avec la plupart de nos dirigeants qui s’accommodent du conservatisme du pouvoir.
La fulgurance Macron se serait-elle déjà éteinte ?
Seules quelques syndicalistes se positionnent contre la politique gouvernementale. Il est vrai que plusieurs réformes votées ou en passe de l’être touchent le domaine économique et social. De la réforme du code du travail à la fin des emplois aidés en passant par la suppression de l’ISF, l’orientation libérale de l’exécutif remet en cause les grands équilibres de ces dernières décennies.
Hormis les Assises auxquelles ont participé les citoyens, aucune réforme d’envergure n’est en chantier
Sur le plan politique, silence radio, ou presque. Les maires du Lorrain, de Case-Pilote et de Saint-Pierre ont rejoint En Marche. Et c’est tout. Complaisance ici ou attentisme là, nos dirigeants ne prennent guère position ni pour, ni contre le gouvernement.
La population manifeste, elle aussi, son désintérêt. Elle semble indifférente à une politique qu’elle n’a pas approuvée. Le président n’a été choisi que par 25% des électeurs au 1er tour chez nous. Et il a été largement élu par défaut contre l’extrême-droite, au terme d’une abstention massive.
Bien malin celui qui peut dire quel était le programme du candidat Macron. De grands principes généraux et une rhétorique ciselée selon les canons de la communication moderne, mais peu de perspectives précises. C’est typiquement le cas pour sa politique de l’outre-mer. Hormis les Assises auxquelles ont participé les citoyens et les forces vives, aucune réforme d’envergure n’est en chantier.
L’heure n’est pas encore à la révolution. Les conservateurs l’ont bien compris. Ils se réjouissent de l’immobilisme ambiant. Ils sont en phase avec la plupart de nos dirigeants qui s’accommodent du conservatisme du pouvoir.
La fulgurance Macron se serait-elle déjà éteinte ?