Une atmosphère de tristesse et de révolte traverse les personnes rencontrées sur le lieu de la fusillade à la cité Ozanam à Schoelcher.
Nos reporters pénètrent dans le couloir où Loïc, qui se présente comme un artiste, a perdu son petit frère qui aurait fêté ses 20 ans en octobre prochain.
"Il allait juste récupérer une enceinte acoustique...(...) Aujourd'hui il devait travailler, mais bon. (...) Je suis artiste, il aimait tous les sons que je faisais...Il a laissé un gros trou, mais j'accepte", tente-t-il de se persuader avant d'être submergé par l'émotion.
Les deux morts de cette folie meurtrière, Axel (26 ans) et Anderson (19 ans), seraient des victimes collatérales. Deux jeunes qui se seraient trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment, d'après nos interlocuteurs.
"Des jeunes sont sur une place, d'autres arrivent et tirent dans le tas. Un mode opératoire qui met en danger des innocents avec un nouveau type d'armes. Des armes de guerre avec des chargeurs qui peuvent envoyer une rafale de 30 balles en quelques secondes. C'est extrêmement dangereux, constate Terrence Brival, président du collectif "Toutes les Vies Comptent", producteur, organisateur d'événements.