Les discussions entre Benoît Hamon et le Parti progressiste martiniquais traînent en longueur alors que tout indique que Serge Letchimy et ses amis appelleront à voter pour le candidat socialiste. En raison d’une longue amitié entre les deux formations politiques.
Qu’attend donc la gauche martiniquaise pour appeler à voter pour Benoît Hamon, le candidat socialiste à l’élection présidentielle ? Le Parti progressiste et la fédération socialiste avaient choisi de soutenir Manuel Valls dès sa démission de ses fonctions de Premier ministre, le 5 décembre dernier. Le député Serge Letchimy, président du PPM, avait félicité celui-ci pour son choix et l’avait assuré de son soutien. Il avait été rejoint immédiatement par trois autres parlementaires de gauche : le sénateur PPM Serge Larcher, le député Divers gauche Bruno Nestor Azérot et l’eurodéputé socialiste Louis-Joseph Manscour.
Alors que les électeurs socialistes ont indiqué leur choix depuis un mois, le 22 janvier dernier, silence radio ! Un rapprochement a bien eu lieu entre l’état-major de Benoît Hamon et le PPM, sans plus. En jeu : l’insertion des propositions de la gauche locale au programme présidentiel du candidat socialiste.
Les pourparlers semblent se poursuivre en longueur. Mais trêve de naïveté : nul ne comprendrait pourquoi le PPM de 2017 remettrait en cause une longue relation d’amitié avec le PS, entamée par Aimé Césaire et François Mitterrand. Du reste, le PPM a appelé à voter pour le candidat socialiste à toutes les élections présidentielles depuis 1965. Pourquoi en serait-il différemment aujourd’hui ?
Pour choisir Emmanuel Macron ? C’est exact, la fronde de certains progressistes martiniquais qui sont déjà en campagne pour le progressiste français pourrait susciter d’autres adhésions. Et puis, Macron n’est guère éloigné, sur le plan des idées, de Valls. La loi Travail et la loi de modernisation de l’économie dite loi Macron ont été adoptées sous l’empire de Manuel Valls Premier ministre.
Mais ne rêvons pas. La politique a ses raisons que la raison ignore. PPM et fédération socialiste appelleront à voter Hamon. Question de principe autant que de logique. La gauche martiniquaise est encore loin de s’émanciper de la gauche française.
Alors que les électeurs socialistes ont indiqué leur choix depuis un mois, le 22 janvier dernier, silence radio ! Un rapprochement a bien eu lieu entre l’état-major de Benoît Hamon et le PPM, sans plus. En jeu : l’insertion des propositions de la gauche locale au programme présidentiel du candidat socialiste.
Les pourparlers semblent se poursuivre en longueur. Mais trêve de naïveté : nul ne comprendrait pourquoi le PPM de 2017 remettrait en cause une longue relation d’amitié avec le PS, entamée par Aimé Césaire et François Mitterrand. Du reste, le PPM a appelé à voter pour le candidat socialiste à toutes les élections présidentielles depuis 1965. Pourquoi en serait-il différemment aujourd’hui ?
Pour choisir Emmanuel Macron ? C’est exact, la fronde de certains progressistes martiniquais qui sont déjà en campagne pour le progressiste français pourrait susciter d’autres adhésions. Et puis, Macron n’est guère éloigné, sur le plan des idées, de Valls. La loi Travail et la loi de modernisation de l’économie dite loi Macron ont été adoptées sous l’empire de Manuel Valls Premier ministre.
Mais ne rêvons pas. La politique a ses raisons que la raison ignore. PPM et fédération socialiste appelleront à voter Hamon. Question de principe autant que de logique. La gauche martiniquaise est encore loin de s’émanciper de la gauche française.