Les gendarmes sur la trace des empoisonneurs d'animaux

Plusieurs chats sont victimes d'empoisonnement sur la plage de Madiana à Schoelcher
La gendarmerie de schoelcher enquête depuis plusieurs jours sur des empoisonnements d'animaux en chaîne à Madiana plage. Des associations de défense animale étaient sur le terrain ce samedi 21 décembre 2019. Ecoeurés par ces actes de cruauté les bénévoles ont porté plainte. 
Des empoisonneurs d'animaux sévissent à Madiana sur la commune de Schoelcher. Au moins sept chats et un chien appartenant à un promeneur ont succombé au poison posé sciemment dans le long du parking. Des actes de cruauté envers animaux non seulement répréhensibles par la loi mais qui peuvent être aussi dangereux pour les enfants.
Des associations de défense animale ont donc porté plainte et la gendarmerie de Schoelcher mène l'enquête depuis plusieurs jours. 

Particulièrement cruel et sournois, l’empoisonnement vise surtout les petits félins du site. Or, des bénévoles œuvrent précisément à la lutte contre la prolifération des chats en les faisant stériliser sur leurs propres deniers.  Une question se pose : qui cela dérange t'il ? 
 

Quelles sont les sanctions pour les empoisonneurs d'animaux ? 


Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques et les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité. Plusieurs sanctions pénales sont prévues en cas de mauvais traitements, d'abandon, de sévices graves et d'atteintes à la vie ou à l'intégrité de l'animal.
Dans l’île, le nombre de violences infligées aux animaux  interpelle. Dans le code pénal, « commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé » peut exposer son auteur à deux ans d'emprisonnement et 30 000 € d'amende.


 C’est la volonté du législateur, qui protège aujourd’hui les « chats libres ». L’article 211.27 du code rural, et l’arrêté ministériel du 3 avril 2014, confie la gestion des chats sans famille, aux associations, en coopération avec les mairies.
La loi, préconise la capture des félins en vue de leur stérilisation et leur retour sur le site. Ainsi, nul, n’est en droit de les pièger en vue de leur élimination : ni public, ni privé, dès lors qu’il existe des associations locales ce qui est le cas en Martinique.