Des "gilets jaunes" se réunissent ce mardi soir (4 décembre 20128), au quartier Dillon à Fort-de-France. Ils s'inspirent des mobilisations dans d'autres régions de France pour revendiquer, dans un document de 7 pages, une vie meilleure en Martinique.
Ceux qui se baptisent les gilets jaunes de Martinique, réunissent leurs membres ce mardi soir (4 décembre 2018), au quartier Dillon à Fort-de-France. Ils tentent de rassembler le plus grand nombre de manifestants autour d'un document de revendications qui commence par ce préambule.
"Depuis des décennies, les politiques et gouvernements successifs ont mis toute la population à genoux. Nous privant toujours plus de services publics, nous privant toujours plus des fruits de notre travail et de nos sacrifices. Aujourd’hui, souverain, le peuple français et ici les Martiniquais, ont décidé de se réveiller et de réclamer cette société plus juste que tous nous ont promis et que tous nous ont volé !!"
C’est un document provisoire amené à évoluer notamment à l’occasion de nouvelles réunions qui se tiendraient par circonscriptions. Elles sont au nombre de trois : une dans le centre, une dans le nord et une dernière dans le sud.
Plusieurs thèmes sont abordés dans cette synthèse de 7 pages. En premier lieu la cherté de la vie. Les prix sont entre 40 et jusqu’à 250 % plus chers ici en Martinique sur certains produits par rapport à la France.
Diplômée, elle ne trouve pas de poste ici en Martinique alors que d’autres en provenance de l’extérieur sont recrutés "par le biais de certains réseaux. Résultat notre jeunesse fait le choix de l’exode, malgré elle".
Le document élaboré lundi soir (3 décembre 2018), après plusieurs heures de travail, s’arrête aussi sur le prix du foncier, de l’immobilier. Il dénonce une injustice fiscale. Montrées du doigt aussi, des "pratiques bancaires abusives et iniques".
D'autres thèmes d’actualité sont cités, dont la transition écologique ou le problème de la santé en Martinique. Les élus sont interpellés. Il leur est demandé très clairement d’être "digne des enjeux de notre temps et des urgences du moment", indique le document de revendications.
Les gilets jaunes, à l’origine de cette liste de revendications (une cinquantaine de personnes), issus essentiellement de la société civile, souhaitent amender le texte après avis d’experts. Le document circule depuis quelques heures. L'histoire dira ce qu’il en adviendra.
"Depuis des décennies, les politiques et gouvernements successifs ont mis toute la population à genoux. Nous privant toujours plus de services publics, nous privant toujours plus des fruits de notre travail et de nos sacrifices. Aujourd’hui, souverain, le peuple français et ici les Martiniquais, ont décidé de se réveiller et de réclamer cette société plus juste que tous nous ont promis et que tous nous ont volé !!"
C’est un document provisoire amené à évoluer notamment à l’occasion de nouvelles réunions qui se tiendraient par circonscriptions. Elles sont au nombre de trois : une dans le centre, une dans le nord et une dernière dans le sud.
La cherté de la vie
Plusieurs thèmes sont abordés dans cette synthèse de 7 pages. En premier lieu la cherté de la vie. Les prix sont entre 40 et jusqu’à 250 % plus chers ici en Martinique sur certains produits par rapport à la France.
La jeunesse martiniquaise
Diplômée, elle ne trouve pas de poste ici en Martinique alors que d’autres en provenance de l’extérieur sont recrutés "par le biais de certains réseaux. Résultat notre jeunesse fait le choix de l’exode, malgré elle".
Le document élaboré lundi soir (3 décembre 2018), après plusieurs heures de travail, s’arrête aussi sur le prix du foncier, de l’immobilier. Il dénonce une injustice fiscale. Montrées du doigt aussi, des "pratiques bancaires abusives et iniques".
Des avis d'experts sont souhaités
D'autres thèmes d’actualité sont cités, dont la transition écologique ou le problème de la santé en Martinique. Les élus sont interpellés. Il leur est demandé très clairement d’être "digne des enjeux de notre temps et des urgences du moment", indique le document de revendications.
Les gilets jaunes, à l’origine de cette liste de revendications (une cinquantaine de personnes), issus essentiellement de la société civile, souhaitent amender le texte après avis d’experts. Le document circule depuis quelques heures. L'histoire dira ce qu’il en adviendra.