D’après le site en ligne des Échos, le gouvernement devrait revoir à la hausse les indemnités des maires des petites villes de 500 à 3500 habitants. Une mesure très attendu par les édilités de Martinique.
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L'objectif est de récompenser le dévouement de ses premiers magistrats et d'encourager les vocations, à moins d’un an des municipales. (L’examen parlementaire est prévu en septembre prochain).
Ce texte fait écho aux propositions faites depuis au moins deux ans par l’A.M.F (l’Association des Maires de France) pour faciliter l’exercice des mandats locaux.
Lucien Saliber est le 1er magistrat du Morne-Vert (ville de 2000 habitants environ). Après un premier mandat qui s’achèvera l’an prochain, il estime que cette revalorisation "n’est que justice", tant la charge et les responsabilités sont lourdes.
Si le Gouvernement reconnaît l’engagement des maires et entend conforter l’échelon de proximité que constitue la commune, la concertation qui s’ouvre et la discussion parlementaire devraient permettre d’aller plus loin.
Plusieurs mesures sont en effet prévues sur les conditions d’exercice, afin de faciliter la vie des élus, en plus de la revalorisation de leurs indemnités. Remboursement obligatoire des frais de garde, protection juridique accrue, ou encore la refonte du régime de formation.
Et preuve que l’implication des premiers magistrats est aussi reconnue par les administrés, selon une enquête CEVIPOF/Sciences-Po rendue publique au début de ce mois par l’A.M.F, le niveau de confiance à l’égard de ces maires reste toujours le plus élevé pour 71% des Français interrogés, devant l’ensemble des autres élus, locaux ou nationaux.
En outre, les quatre premières qualités attendues d’un chef d’édilité sont l’honnêteté (40 %), le respect des promesses (19 %), la proximité (18 %) qui reste le principale ressort du lien de confiance, et la compétence (pour 14 % des sondés).
Interrogés également sur l’avenir de la commune en termes de décentralisation, 30% des citoyens sont partisans d’une accélération de l’intercommunalité, contre 70% promouvant des villes plus autonomes.
Enfin, 61 % des consultées (sur un échantillon représentatif de 15 308 Français), souhaitent que leur maire soit candidat à l’élection municipale de mars 2020.
Ce texte fait écho aux propositions faites depuis au moins deux ans par l’A.M.F (l’Association des Maires de France) pour faciliter l’exercice des mandats locaux.
Lucien Saliber est le 1er magistrat du Morne-Vert (ville de 2000 habitants environ). Après un premier mandat qui s’achèvera l’an prochain, il estime que cette revalorisation "n’est que justice", tant la charge et les responsabilités sont lourdes.
Lucien Saliber
Plusieurs mesures sont en effet prévues sur les conditions d’exercice, afin de faciliter la vie des élus, en plus de la revalorisation de leurs indemnités. Remboursement obligatoire des frais de garde, protection juridique accrue, ou encore la refonte du régime de formation.
Le niveau de confiance à l’égard des maires reste élevé
Et preuve que l’implication des premiers magistrats est aussi reconnue par les administrés, selon une enquête CEVIPOF/Sciences-Po rendue publique au début de ce mois par l’A.M.F, le niveau de confiance à l’égard de ces maires reste toujours le plus élevé pour 71% des Français interrogés, devant l’ensemble des autres élus, locaux ou nationaux.
En outre, les quatre premières qualités attendues d’un chef d’édilité sont l’honnêteté (40 %), le respect des promesses (19 %), la proximité (18 %) qui reste le principale ressort du lien de confiance, et la compétence (pour 14 % des sondés).
Interrogés également sur l’avenir de la commune en termes de décentralisation, 30% des citoyens sont partisans d’une accélération de l’intercommunalité, contre 70% promouvant des villes plus autonomes.
Enfin, 61 % des consultées (sur un échantillon représentatif de 15 308 Français), souhaitent que leur maire soit candidat à l’élection municipale de mars 2020.