Quelle est la doctrine de l’Etat pour l’outre-mer ? Le Premier ministre a été interpellé par un député lors de la séance hebdomadaire des questions au gouvernement, sur la politique ultramarine de l’exécutif.
"Il faut développer le réflexe ultramarin" : la phrase du Premier ministre est limpide. C’est sa réponse à un ancien ministre de l’Outre-mer, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, Yves Jégo, redevenu député.
Edouard Philippe lui a répondu que son gouvernement a bel et bien une vision pour le développement des territoires d’Outre-mer qui représentent "une chance pour la France ". Et de rappeler les nombreux déplacements récents de plusieurs ministres, du chef de l’Etat et de lui-même sur le terrain.
Faute de temps lors de ce cérémonial rigoureux, le chef du gouvernement a résumé la nouvelle philosophie de l’Etat pour la gestion de ses possessions périphériques. Elle tient en trois notions : accompagner, faire confiance, être exigeant. Sous-entendu : aider les élus et les forces vives à trouver les moyens d’enclencher un autre type de développement, le gouvernement gardant la maîtrise.
Au-delà, il s’agit de tenir compte, pour chaque décision concernant le pays tout entier, de penser dès le départ à l’application de telle loi ou de telle décision dans nos collectivités éloignées. Ou alors, de prendre la peine de mieux écouter les doléances, les exigences, les suggestions émanant de la périphérie. "Nous devons avoir le réflexe ultramarin", résume le Premier ministre.
Le quinquennat vient de commencer. Au fil du temps, nous verrons si l’attitude des hauts fonctionnaires ayant pris la main sur les ministres a changé envers nous, sachant qu’ils sont présents depuis une éternité dans les allées du pouvoir. Nous verrons bien si les préjugés dont nous sommes les cibles seront oubliés.
Après cette mise au point du Premier ministre, le silence éloquent de nos élus équivaut à une réponse sur le mode : "Annou ba gouvèlman-an an chans".
Edouard Philippe lui a répondu que son gouvernement a bel et bien une vision pour le développement des territoires d’Outre-mer qui représentent "une chance pour la France ". Et de rappeler les nombreux déplacements récents de plusieurs ministres, du chef de l’Etat et de lui-même sur le terrain.
Faute de temps lors de ce cérémonial rigoureux, le chef du gouvernement a résumé la nouvelle philosophie de l’Etat pour la gestion de ses possessions périphériques. Elle tient en trois notions : accompagner, faire confiance, être exigeant. Sous-entendu : aider les élus et les forces vives à trouver les moyens d’enclencher un autre type de développement, le gouvernement gardant la maîtrise.
Au-delà, il s’agit de tenir compte, pour chaque décision concernant le pays tout entier, de penser dès le départ à l’application de telle loi ou de telle décision dans nos collectivités éloignées. Ou alors, de prendre la peine de mieux écouter les doléances, les exigences, les suggestions émanant de la périphérie. "Nous devons avoir le réflexe ultramarin", résume le Premier ministre.
Le quinquennat vient de commencer. Au fil du temps, nous verrons si l’attitude des hauts fonctionnaires ayant pris la main sur les ministres a changé envers nous, sachant qu’ils sont présents depuis une éternité dans les allées du pouvoir. Nous verrons bien si les préjugés dont nous sommes les cibles seront oubliés.
Après cette mise au point du Premier ministre, le silence éloquent de nos élus équivaut à une réponse sur le mode : "Annou ba gouvèlman-an an chans".